L’enlisement de la crise sociopolitique togolaise préoccupe plus d’un. Dans un récent communiqué, le Collectif des associations contre l’imputé au Togo (CACIT) partage son inquiétude quant à la persistance de la situation. Jusqu’à quand ?, s’interroge-t-il.
D’entrée de jeu, ce collectif d’associations s’indigne que les « espoirs portés » sur les pourparlers du dialogue politique inter-togolais entamé le 19 février dernier entre la mouvance et la coalition de l’opposition « sont restés vains ». « Le CACIT comprend la volonté de l’opposition à manifester, en vue de pousser la majorité à aller aux réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales. Toutefois, il s’interroge sur la nécessité de manifester pendant que la reprise du dialogue est annoncée », indique le communiqué en date du 5 juin 2018.
En ce qui concerne le bras de fer entre pouvoir et opposition par rapport aux itinéraires des manifestations, le CACIT pense que « si le gouvernement devrait prendre une décision maintenant sa position (celle de fixer les itinéraires des manifestations de l’opposition, NDLR), il devrait se servir d’une décision administrative susceptible d’être attaquée par les organisateurs devant les juridictions administratives ». Par ailleurs, le CACIT « espère une fois encore que cela se concrétise et aboutisse à des fins heureuses » pour la stabilité du pays et le retour à une situation normale propice au développement.
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