Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
C’est ce qu’a déclaré la présidente du CAP 2015, madame Brigitte Adjamagbo Johnson hier dans l’émission « D12 » sur les ondes de la radio Pyramide Fm, alors qu’elle se prononçait sur l’appel du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres à un dialogue entre l’opposition et le gouvernement togolais.
A en croire Brigitte Adjamagbo Johnson, l’opposition togolaise n’a jamais été réfractaire au dialogue. Mais le hic est que les accords qui ont découlé des précédents dialogues n’ont jamais été appliqués par le pouvoir en place.
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« Ce que nous disons, c’est qu’on a beaucoup dialogué et on est arrivé à des accords qui n’ont jamais été appliqués. Si on nous demande de dialoguer cette fois-ci, nous irons dialoguer mais quel va être l’agenda de ce dialogue ? Sur quoi va porter ? Notre agenda est celui-ci : comment mettre en œuvre les aspirations du peuple qui veut le retour à la Constitution de 1992 », s’est-elle interrogée.
Pour cela, la présidente du CAP 2015 avertit que, dialogue ou pas, l’opposition continuera de faire pression sur le pouvoir dans la rue.
Elle n’a pas manqué de démentir les rumeurs selon lesquelles, il se poserait des problèmes de leadership entre Jean-Pierre Fabre et Tikpi Atchadam.
« Je veux réaffirmer devant le peuple tout entier qu’aujourd’hui, les dirigeants que nous sommes, avons pris conscience que c’est en étant unis que nous allons parvenir à nos fins. Aucune contradiction, aucune dissension, inévitables lorsqu’on est dans une dynamique collective, ne nous empêchera de rester unis », a-t-elle rassuré.
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