Les choses ne se sont pas déroulées au deuxième jour du dialogue inter-togolais, le vendredi 23 février, comme c’était le cas au premier jour, le 19 février. Au parti du Me Yawovi Agboyigbo, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), parti membre de la coalition des 14, on ne veut pas penser au pire, on reste optimiste.
Même si le deuxième tour du dialogue a connu un blocage, Jean Kissi, le secrétaire national du CAR, veut croire en un heureux dénouement de la crise. Sur une radio de la place dimanche, il a tenté de rassurer quant à une sortie de crise, prenant appui sur la détermination des membres de la coalition à œuvrer pour satisfaire la majorité des togolais.
Selon le député, le pouvoir en place avance des « considérations ethniques, traditionnelles, claniques, pour bloquer le retour à la Constitution de 1992 ». Par ailleurs, Jean Kissi n’épouse pas l’idée selon laquelle le retour à la Constitution de 1992 « va pas engendrer le K.O ». Pour lui cela permettrait plutôt de « régler le problème de la longévité au pouvoir et aussi de la conservation des pouvoirs dans les mains d’une seule personne ».
« C’est une fausse histoire de croire que ramener la Constitution de 1992 c’est engendrer le K.O », a-t-il lancé.
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