Home Société Désengorgement des voies : pourquoi l’État doit faire diligence pour les commerçants déguerpis ?

Désengorgement des voies : pourquoi l’État doit faire diligence pour les commerçants déguerpis ?

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C’était par une série de tweets publiés le 22 février dernier, que le ministère de la Communication et des médias a tenu à rappeler la nécessité qu’il y a à évacuer l’espace public « administré par l’État dans un contexte de décentralisation par le truchement des collectivités territoriales ».

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« L’emprise des voies publiques désigne la superficie occupée par les routes, les trottoirs, les parkings, les espaces verts, les réseaux de transport public, les espaces de stationnement, etc. en bordure de ces voies », a tenu à rappeler le ministère, enchainant dans un autre tweet : « Elle peut également abriter des ouvrages et des installations complémentaires telles que les lignes électriques et téléphoniques, la fibre optique, les gaines et câblages de nature et d’importance économique et sociale diverses ». Et de conclure : « En exposant tes articles dans l’emprise de la voie publique, tu mets en danger non seulement ta vie, mais aussi celle des autres usagers de la route. Pour ta propre sécurité et celle de tes concitoyens, libère l’emprise des voies publiques ». De fait, le désencombrement des trottoirs dans le Grand-Lomé a fait suite à la rencontre du maire du Golfe 4 avec le ministre d’Etat Payadowa Boukpessi.

Le sujet a également été évoqué au conseil des ministres du 15 février dernier, assorti de recommandations. Une fois qu’on a dit ça, on ne doit pas oublier que l’État doit prendre conscience de la désolation causée dans les rangs de ces Togolais qui ont jusque-là fait « fait fortune » dans le commerce en bordure des voies. L’idée ici n’est pas de défendre l’indéfendable, mais ces commerçants se trouvent obligés de chercher un autre lieu, en attendant que l’Etat leur en fournisse un qui soit à leur goût. En attendant, ces hommes et femmes chassés auront perdu une clientèle qu’ils ne pourront plus regagner qu’avec peine, ou pas du tout.

Quelle que soit la facture du nouvel endroit qui leur sera réservé, un client qui a l’habitude de payer chez un vendeur à portée de main ne sera pas assez motivé pour se rendre dans un endroit un peu loin de lui. Si création de marché ou mise en place de conteneurs il doit y avoir, l’Etat doit faire diligence. Les besoins n’attendent pas.

Avec Le Correcteur

Source : Togoweb.net