Avec des chiffres à l’appui, le président de l’association Veille Economique, Thomas Koumou persiste et signe : le Togo pompe de l’or noir. Une révélation persistante en contradiction avec la version officielle qui prétend que les dépôts en pétrole sur la côte togolaise sont insignifiants et que les investissement pour son exploitations furent vains.
De 2013 à 2016, l’administration de Faure Gnassingbé a pompé au total 42 202 500 barils de pétrole, selon le rapport de la Banque de France sur la situation économique de la zone franc CA, cité par Thomas Koumou.
« En effet, selon le rapport 2016 de la Banque de France (sources BECEAO), sur la situation économique de la zone franc CFA, le Togo a produit en 2013 (9 140 000 barils), 2014 (6 901 500 barils), 2015 (10 735 100 barils), 2016 (15 425 900 barils).
En termes de montant, en pondérant les quantités produites avec les prix moyens annuels du baril, le Togo a enregistré 2 791 002 946 dollars soit 1 535 051 620 300 FCFA. Un jour, nous saurons si ces ressources atterrissent au trésor national », Soutient Thomas Koumou.
Ce qui choque est l’opacité soigneuse qui règne autour de l’or noir, nonobstant plusieurs révélations sur cette entreprise. En septembre 2017 seulement, le coordonnateur national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), Edoh Kokou Agbémadon démentait l’exploitation du pétrole en ces termes : « Bien que le Togo en dispose de quantité importante, son exploitation pose problème à cause des investissements considérables qu’elle occasionne. L’expérience avec la société ENI n’a pas abouti ».
Ce rapport de la Banque de France Basé sur les informations de la BCEAO dit le contraire. L’association Veille Economique s’offusque alors en ces termes : « Son excellence, le Président de la République Faure GNASSINGBE veut rester au pouvoir jusqu’en 2030. Sans présager de la capacité de production des puits en question, la progression actuelle nous mènera à 16 643 715 754 de barils, soit 9 154 043 664 757 FCFA. Dieu seul sait à quoi serviront ces ressources ».
A. Lemou
Source : www.icilome.com