Quand un conflit survient, chaque partie doit lâcher du lest afin de parvenir à un compromis. C’est l’opinion de Christophe Tchao, le président du groupe parlementaire (Unir, majorité présidentielle).
Il rappelle au passage qu’une minorité ne peut dicter la loi à la majorité.
‘En 2014, les reformes étaient à portée de main et nous étions prêts à les obtenir. Mais l’intransigeance de l’ANC, en exigeant la rétroactivité, a tout fait capoter’, souligne-t-il.
D’ailleurs, ajoute-t-il, la mauvaise foi de l’opposition a fait échouer les réformes.
Et M. Tchao de donner un éclairage sur la façon dont se sont comportés les députés de l’opposition lors de l’examen du projet de réformes constitutionnelles : ‘Le seul et unique amendement introduit a été la photocopie pure et simple de la constitution de 1992’.
L’élu a démenti les informations publiées par la presse selon lesquelles la majorité avec rejeté en bloc les amendements introduits par les députés de l’opposition.
Pour Christophe Tchao, il n’est pas démocratiquement concevable de s’opposer au référendum. Tout le processus légal a été respecté, les représentants de l’opposition ont été consultés et impliqués dans les discussions sur les réformes. En boycottant le vote, ils savaient que le dispositif constitutionnel aboutirait à une consultation populaire directe.
Le principe de démocratie directe offert par le référendum permettra au peuple d’intervenir directement, estime Christophe Tchao.
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