Démarche concertée

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Un large dialogue entre le gouvernement et les représentants de la société civile s’est ouvert vendredi à Lomé pour parler de l’Examen périodique universel (EPU).

Un mécanisme non contraignant qui passe en revue, tous les quatre ans, les réalisations de l’ensemble des 192 Etats membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. 

Il s’agit d’un processus mené par les Etats, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme. Il fournit à chaque pays l’opportunité de présenter les mesures adoptées pour améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière. 

Le Conseil des droits de l’homme a formulé en mars dernier 195 recommandations; le Togo en a accepté 173.

La réunion de ce jour a été organisée à l’initiative du Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT).

‘En organisant cette rencontre, nous voulons partager les meilleures pratiques observées dans le cadre de l’EPU et faire en sorte que les recommandations soient implémentées’, a expliqué Spero Mahoulé, le président de ce Collectif.

Pour le Garde des Sceaux, Pius Agbetomey, la construction d’un Etat de droit ne saurait occulter le respect des droits de l’homme. Cela passe nécessairement par l’implication de tous les acteurs et l’adoption d’une démarche concertée. Il a d’ailleurs rappelé que le gouvernement avait toujours privilégié la collaboration avec les organisations de la société civile.

Le Togo n’a toutefois pas attendu le dernier EPU pour avancer. La promotion des droits de l’homme s’est renforcée ces dernières années avec l’adoption d’un nouveau code pénal, le principe du caractère imprescriptible des actes de tortures ou encore la promotion des droits des enfants.

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