Le Togo compte désormais 116 communes depuis le 23 juin dernier au bon gré du pouvoir et contre celui de l’opposition qui a voté contre sans pouvoir empêcher. Elle continue de dénoncer l’attitude du pouvoir. Isabelle Ameganvi, présidente du Groupe parlementaire ANC qualifie cette attitude du gouvernement d’incongrue et de trognard.
Votée en effet à 59 voix contre 21 de toute l’opposition, Me Isabelle Ameganvi soutient pour sa part que le texte tel que présenté par le pouvoir n’a rien de juste et a deux grandes failles.
« Le projet de loi tel que présenté par le gouvernement sur la table de l’Assemblée nationale présente deux grands problèmes principaux. L’un lié à la dénomination des communes. Le gouvernement a choisi une façon incongrue et bizarre de nommer les communes. Et le second non moins grave est la délimitation des communes en ne tenant compte que de la démographie », déplore la deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale.
Ce dernier point a-t-elle expliqué est inégalitaire en ce que le Togo se retrouve divisé en deux parties à savoir la région septentrionale et la région méridionale.
De l’autre côté, le ministre de l’administration territoriale de la décentralisation et des collectivités locales Payadowa Boukpessi assure que tout est fait dans les règles de l’art.
« Ces communes sont créées sur la base d’un regroupement judicieux des cantons ou des quartiers de certains grands cantons proposé dans la feuille de route sur la décentralisation et les élections locales établie par le comité créé à cet effet par le gouvernement ».
Le texte quoique contesté par l’opposition et porté seulement par le pouvoir, est celui qui sera mis en œuvre lors élections locales tant attendues au Togo.
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