Le diabète tue en silence. La Journée mondiale qui a lieu aujourd’hui ne changera pas les choses, mais son mérite est d’alterner une nouvelle fois sur la nécessité de la détection et de la prévention.
Quatre personnes sur cinq ne savent pas qu’elles sont diabétiques et chaque jour nous répertorions de nouveaux cas’, explique jeudi le diabétologue Serges Kodjo.
Au Togo, la prévalence est de 2,6%, selon l’OMS. Mais ce pourcentage date d’il y a 9 ans ; sans doute obsolète.
Le diabète est une maladie chronique qui ne se guérit pas, mais que l’on peut traiter et contrôler. Il est causé par un manque ou un défaut d’utilisation d’une hormone appelée insuline.
L’insuline est produite par le pancréas. Elle permet au glucose (sucre) d’entrer dans les cellules du corps pour qu’il soit utilisé comme source d’énergie. Chez une personne non diabétique, l’insuline remplit bien son rôle et les cellules disposent de l’énergie dont elles ont besoin pour fonctionner.
Lorsqu’il manque d’insuline ou qu’elle n’accomplit pas sa fonction de façon efficace, comme c’est le cas chez une personne diabétique, le glucose ne peut pas servir de carburant aux cellules. Il s’accumule alors dans le sang et entraîne une augmentation du taux de sucre (hyperglycémie).
À la longue, un taux de sucre élevé dans le sang entraîne certaines complications, notamment au niveau des yeux, des reins, des nerfs, du cœur et des vaisseaux sanguins.
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