David Dosseh: ‘Nous irons aux élections locales’

0
476
David Dosseh: 'Nous irons aux élections locales'

Pas question de boycotter les élections locales prévues pour le 30 juin prochain, comme ce fut le cas lors des législatives du 20 décembre 2018. En tout cas, c’est ce qu’à fait comprendre les responsables du Front Citoyen Togo Debout (FCTD) lors de leur meeting d’information et de sensibilisation tenu samedi dernier à Lomé sur le terrain d’Akassimé.

A en croire les leaders de cette organisation de la société civile, cet appel lancé aux citoyens togolais d’aller se faire recenser et de prendre part aux prochaines élections locales est significatif. Pour Prof. David Dosseh, la lutte pour l’alternance se gagne à la base.

« On a parler de réformes. Tant que nous n’avons pas atteint cet objectif, la lutte continuera. Mesdames et Messieurs, je voudrais vous inviter à penser aux élections locales. Nous en tant que société civile, nous avions dit nous n’allons pas participer aux élections législatives parce que c’était une façon de donner raison à la CEDEAO, c’était une façon de légitimer la forfaiture de la CEDEAO. Mais pour les élections locales, nous avons toujours dit qu’il faut la décentralisation parce que la lutte, mes amis, elle se gagne en bas et ensuite elle nous mènera à la victoire en haut », a-t-il souligné.

Et de poursuivre : « Nous irons aux élections locales. Nous allons nous faire recenser. Et nous seront vigilant parce que dans chaque bureau de vote, dans chaque commune, nous ferons en sorte que ce soient nos candidats qui gagnent. C’est nous qui allons gagner Lomé, c’est nous qui allons gagner Sokodé, c’est nous qui allons gagner Bafilo, Kara, etc. Et je vous assure que lorsqu’on aura gagné les grandes villes, nous pourrons manifester jusqu’au jour où on aura obtenu l’alternance politique ».

L’acteur de la société civile n’a pas passé sous silence la restriction de liberté dont fait preuve le régime RPT-UNIR ces derniers jours sur toute l’étendue du territoire national. A en croire l’universitaire, plus question de respecter les itinéraires imposés par le gouvernement togolais lors des prochaines manifestations de l’opposition ou de la société civile.

« Le régime est en train de serrer les boulons. Lorsque vous voulez marcher, on vous dit d’aller marcher à Bè ou à Togblékopé comme s’il n’y a pas de riverains dans ces quartiers. La prochaine fois que nous voulons marcher, nous allons choisir notre itinéraire. La constitution nous donne le droit de manifester. Nous allons manifester pacifiquement », a-t-il indiqué.

Notons que le recensement pour les élections locales démarre le 16 mai prochain sur toute l’étendu du territoire. L’opération va durer seulement 3 jours.

Godfrey Akpa.

Source : www.icilome.com