Le Prof David Dosseh, coordonnateur des Universités sociales du Togo, reçu sur une radio privée ce mardi matin insiste sur la nécessité que les réformes constitutionnelles et institutionnelles se fassent. Ce qui, souligne-t-il, est un gage de développement.
Le gouvernement togolais donne l’impression de ne pas traduire dans les faits les réformes prescrites dans l’Accord politique global (APG).
« Ça traîne parce qu’il y a certainement des intérêts qui sont enjeu, des craintes par-ci par-là mais c’est un passage obligé. Il faut qu’on aille à ces réformes et que ces réformes nous permettent de sortir de ce statu quo et de commencer à penser au développement de la nation togolaise », analyse le médecin dans des propos rapportés par telegramme228.com.
Et d’ajouter que le Togo « a besoin des réformes pour passer un cap qui nous conduira vers le développement et l’émergence ».
En ce qui concerne les débats relatifs au type de Commission électorale nationale indépendante (CENI) qu’il faut avoir, il souhaite « un organe neutre », celui « qui organise les élections dans le bons sens avec une liste électorale qui soit fiable ».
En rappel, les UST organisent un sommet citoyen les 13, 14 et 15 juillet prochains à Lomé pour discuter du protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance et la démocratie. Sont attendues à cette rencontre internationale, les Organisations de la société civile ouest africaines et des délégations d’une dizaine de pays.
A.H.
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