Dans les archives de la France : Etienne Éyadéma, sergent marmiton Tchadien de l’armée coloniale devenu une calamité pour le Togo et les Togolais !

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Il est engagé en 1953 dans l’armée coloniale française au Dahomey, actuel Bénin sous le Nom EYADEMA, prénom Etienne, et comme date de naissance il est né vers 1930, père et mère inconnus. Le pays de provenance est le Tchad.

A la place de signature il a posé son empreinte digitale car ne sachant ni lire, ni écrire. Il est retourné au Dahomey après les guerres où il a servi durant une dizaine d’années en Indochine, en Algérie et au Niger comme cuisinier avant d’être envoyé avec d’autres compagnons au Togo en 1962 avec le grade de sergent-chef. Avec des compagnons démobilisés, il participe le 13 janvier 1963, à l’assassinat de Sylvanus OLYMPIO, le premier Président démocratiquement élu et père de l’indépendance et de la nation togolaise.

Si nos souvenirs sont bons, à sa prise du pouvoir le 14 avril 1967, le sergent-chef Etienne EYADEMA avait des balafres sur le visage. Et subitement, au fil des années, il aurait subi des soins esthétiques pour les faire disparaître de son visage. Pour quoi cela ? Les rumeurs faisant de lui un Tchadien, aurait-il été dans un processus de reniement ? Est-ce cela la politique d’authenticité ?

On ne connaît rien de concret sur sa famille (son père et sa mère), son enfance, sa scolarité et son éducation, soigneusement entourées d’un halo de mystère. Une bande dessinée à sa gloire parue en 1976 évoque pour la première et unique fois le souvenir de son père, tué pour s’être rebellé contre les travaux forcés imposés par l’administration coloniale. Ce n’est que de pures affabulations pour tromper le peuple.

Dans les années 1980, les Togolais ont découvert que sa mère, Maman N’Danida, serait née en 1878. Où et quand? Mystère ! On nous apprend que cette dernière a mis au monde Etienne à l’âge de 54 ans après la ménopause sûrement. Voilà encore un grotesque mensonge des soi-disant intellectuels togolais avec la complicité et la volonté d’EYADEMA. Certains attribuent à « Maman N’Danida » une origine guinéenne.

Chose curieuse et étrange, en décembre 1976, la bande dessinée « Histoire du TOGO, il était une fois… EYADEMA », parue sous le ministre de l’Education Nationale Benoît Yaya MALOU de l’époque, fut imposée dans toutes les écoles sur l’ensemble du territoire national aux enseignants. Cet ouvrage a été réalisé par ABC (Afrique Biblio Club) de Paris, un groupe européen, pour tromper le peuple, falsifier l’histoire et escroquer le président Etienne EYADEMA. Etienne est présenté comme « une force de la nature », mais son instruction, probablement arrêtée au cours élémentaire, est passée sous silence et pourtant nous disait-on, qu’il était surdoué et intelligent.

On sait en revanche qu’il fut polygame et qu’il a laissé une nombreuse progéniture. Celle-ci forme avec les collatéraux, le clan Gnassingbé EYADEMA, qui se montre très agressif dans la pratique du népotisme et la gestion patrimoniale de l’économie du Togo.

On passe tout le temps à tronquer l’histoire du Togo et abrutir le peuple, car le sergent-chef Etienne EYADEMA, marmiton de son état, n’avait jamais été chef d’Etat-major de l’armée togolaise. Il n’a assuré que l’intérim et il n’a jamais été confirmé, ni nommé à ce poste par le Président Nicolas GRUNITZKY.

Pour l’histoire et la réalité des faits, Feu Président le Général Etienne Gnassingbé EYADEMA n’est pas le père de la nation comme on le prétend. Il ne faut pas chercher à tordre le cou de l’histoire. Il est bien inscrit sur le monument de l’indépendance depuis 1960 ce qui suit : « Hommage au Peuple Togolais. Peuple Togolais, par ta foi, ton courage et tes sacrifices la Nation Togolaise est née ». Cette inscription est antérieure à l’avènement du régime EYADEMA.

Même sa mort le 5 février 2005 annoncé au peuple et ses obsèques du mois de mars de la même année ne seraient que des mensonges. Car le Général Etienne Gnassingbé EYADEMA ne serait pas mort ce jour-là, mais quelques jours avant et son enterrement aurait eu lieu le 13 février 2005.

Toujours le 13 fétiche. Le programme des obsèques Nationales organisées le dimanche 13 mars 2005 au palais des congrès de Lomé, en présence des invités officiels, les ambassadeurs, les représentants des institutions internationales et les personnalités étrangères ne seraient destinées qu’à détourner les attentions.

Nous invitons les intellectuels, professeurs et historiens togolais à penser sérieusement à réécrire la vraie histoire du Togo le moment venu. Car jusqu’à ce jour le peuple togolais demeure dans le flou total et ne connaît pas l’histoire réelle du Togo.

Source : La Nouvelle

27Avril.com