Selon le Mouvement Martin Luther King (MMLK) du pasteur Edoh Komi, une usine de cimenterie de Dangoté va être installée dans le Canton de Dagbati, précisément à Bado dans la préfecture de Vo. A travers un document, le MMLK renseigne qu’une délégation de la société s’est rendue « à Dagbati et à Mome-Hagou, pour échanger avec les propriétaires des terres ciblées et identifiées ». Environ, 700 hectares de terrains seront expropriés.
700 hectares de terres vont être expropriés, mais dans quelles conditions ? En violations des droits des autochtones ou des normes et des principes de l’initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) ? C’est la principale interrogation du MMLK qui voit déjà dans ce dossier « une opacité et obscurantisme légendaire avec lesquels la gestion minière a été toujours objet au Togo ».
Selon ce mouvement, la délégation de Dangote entend acheter le mètre carré de terrain à 5 francs soit 50 000 francs l’hectare ; un prix sur lequel l’État togolais et Dangote se sont convenus.
Face à cette « abomination en ce 21eme siècle », la voix des sans voix « lance un appel à une mobilisation massive de ces populations afin de faire échouer ces procédures obscures savamment orchestrées par des individus peu scrupuleux et sans lois dont le but est de nuire à la dignité humaine et demande aux populations de boycotter les prochaines étapes de la procédure et de rompre toutes discussions tant que la transparence, la liberté et la justice ne seront pas garanties ».
A l’Etat togolais, le MMLK demande de prendre « des mesures conséquentes pour ne plus jeter ces populations à la pâture ou dans les gueules des loups ».
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