Amavi Patatou, président du club Espoir FC de Zio
Champion de la deuxième division, le club Espoir FC de Zio fait une amère expérience dans le championnat d’élite. En six journées, l’équipe chère au président Amavi Patatou n’a enregistré que 4 petits points. C’est déjà la crise ?
La montée de ce club en D1 à la fin de la saison 2016-2017 avait suscité de la joie dans la préfecture de Zio. Mais elle sera de courte durée, tant les problèmes s’enchaînent pour le promu une fois dans le championnat d’élite.
Au départ, l’objectif est de ne pas faire de la figuration, donc de jouer le maintien en jouant à fond tous les matches. En dépit de cette volonté, les choses se passent mal en ce début d’exercice.
Après quatre sorties, le club n’a au compteur que 4 points. Une victoire surprise lors de la première journée face au champion en titre, l’AS Togo Port de Lomé 0-1. Puis un nul 2-2 face à Koroki. Ses autres confrontations sont soldées par des défaites.
Du coup, l’ambiance est délétère. Les supporters commencent à bourdonner voire s’inquiéter. Selon coeursdathletes, les difficultés que rencontre le promu s’originent dans le non payement de « primes de signature » aux joueurs « enregistrés au dernier moment » et au départ de Koudagba et de Farid, des meilleurs artisans de la montée du club en D1.
Ce site d’informations sportives note aussi le problème du non renouvellement du bureau dirigeant de l’équipe de Zio depuis une quinzaine d’années. A tout cela s’ajoute la confusion qui règne actuellement au sein de son staff technique. Aujourd’hui, peu de personnes savent si Koffi Komlan est toujours le coach ou s’il a démissionné.
Le moins que l’on puisse dire est que l’apprentissage en première division est compliqué pour Espoir FC de Zio.
A.H.
Source : www.icilome.com