L’Union européenne aide les autorités togolaises à étoffer leur dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux.
Plusieurs cycles de formation se sont déroulés en fin d’année dans le cadre du Projet de renforcement des capacités dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest (SAMOUA), en coopération avec le GIABA, Groupe intergouvernemental d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (GIABA).
Les experts bénéficieront de nouvelles sessions complètes au mois de février. Une formation dite intermédiaire a débuté en début de semaine à Lomé destinée aux policiers, aux gendarmes et aux magistrats.
‘L’objectif du Togo est d’accroitre l’efficacité de son dispositif de lutte, de renforcer les condamnations, les saisies et la confiscation des avoirs criminels et terroristes’, explique Suzanne Soukoudé Fiawonou, directrice Centre de formation aux professions de justice (CFPJ).
Le gouvernement togolais a mis en place un dispositif robuste de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Au-delà de l’incrimination de ces actes, une cellule de renseignement financier a été créée, les institutions déjà existantes ont reçu de nouvelles missions et une panoplie de mesures préventives impliquant les institutions financières ainsi que les entreprises et professions non financières désignées a été adoptée.
La tâche n’est pas aisée dans une région ou la plupart des échanges s’effectuent encore en espèces, y compris pour des sommes importantes. Le cash passe les frontières pour être recyclé dans différentes activités, notamment l’immobilier.
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