Dans une interview accordée à la Radio France Internationale (RFI) où l’on a abordé la question du Togo, le président français s’est prononcé avec tact et diplomatie. Il a préféré ne pas donner une réponse claire et nette mais prendre le problème d’un point de vue général de l’Afrique sans trancher. L’homme a d’ailleurs pris en exemple le Burkina Faso en invitant les autres pays à faire pareil avec un cadre électoral accepté par tous.
Ici l’intégralité de sa position sur le cas Togo
« Je souhaite surtout que le peuple togolais puisse s’exprimer librement. Et donc que le cadre du pluralisme soit là aussi respecté et que les oppositions puissent faire valoir leurs arguments. C’est d’ailleurs dans ce sens que le Président de l’Union Africaine Alpha Condé a réuni la semaine dernière les oppositions togolaises à Paris et a pu porter un message très clair en ce sens.
Je l’encourage. Et je pense qu’il est important en effet que dans ce pays comme dans quelques autres il puisse avoir un cadre électoral dans lequel les oppositions puissent s’exprimer, aller devant les urnes avec un processus électoral qui doit faire l’objet d’un contrôle, d’une vérification pour s’assurer de sa sincérité comme ça été d’ailleurs le cas au Burkina-Faso et permettre, soit une confirmation démocratique, soit une alternance. Ce n’est pas à moi d’en préjuger.
Je pense par contre que la conservation longue du pouvoir sans processus électoraux, sans cadre du pluralisme n’est pas une bonne chose. Mais elle n’est pas une bonne chose d’abord pour celles et ceux qui vivent dans ces pays parce qu’elles ne garantit pas, justement le respect des droits fondamentaux et des libertés individuelles et d’une bonne gouvernance pour le pays. »
Emmanuel Macron participe à Abidjan, au Sommet Afrique-UE.
Source : www.cameroonweb.com