Les prochains mois s’annoncent difficiles pour le président togolais Faure Gnassingbé, également président en exercice de la CEDEAO. Et pour cause, les tensions entre les deux homologues Togolais et Nigérian. Les relations entre les deux hommes sont détériorées sur le cas togolais.
En effet, le président Buhari supporte mal la gestion de la crise actuelle au Togo et l’entêtement de l’héritier du régime Gnassingbé à vouloir s’éterniser au pouvoir. Il s’est prononcé ouvertement et officiellement à maintes reprises sur le sujet notamment à la célébration de la fête nationale ghanéenne à laquelle le fils du « timonier » absent était pourtant convié le 6 mars dernier.
Faure Gnassingbé est actuellement soutenu par ses pairs francophones et son titre de président de la CEDEAO le couvre pour l’instant d’après plusieurs observateurs. Mais il n’en serait plus le cas à la fin de son mandat qui s’achève en juin prochain. Ce sera à Muhammadu Buhari de reprendre la tête de la CEDEAO. L’avenir s’annonce donc difficile pour le président Faure Gnassingbé avec Muhammadu Buhari à la tête CEDEAO.
Il pourrait peser de tout son poids sur le dialogue qui bat des ailes et la crise qui dure depuis plus de 7 mois au Togo. Le Togo reste le seul pays de la sous-région où un seul régime dirige depuis plus 50 ans.
Un silence criard s’est installé dans le camp du pouvoir comme de l’opposition depuis l’annonce de la suspension du dialogue par le modérateur ghanéen Nana Akufo-Addo. Les millions de Togolais attendent toujours la date de la reprise du dialogue.
Source : www.cameroonweb.com