« Toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour permettre le démarrage du dialogue politique. Le gouvernement demeure constamment à l’écoute de leurs concitoyens pour préserver la paix, et la cohésion nationale dans la recherche des solutions durables ». C’est ce qu’on peut lire dans une déclaration rendue publique par le gouvernement. Selon le chef de l’État, le dialogue pour trouver les solutions à la crise que traverse le pays depuis plus de trois mois va s’ouvrir très prochainement.
Ce dernier indique qu’il saisira bientôt les formations politiques clés, afin de décider des modalités et format du prochain dialogue inter-togolais. Il invite donc les leaders politiques à faire preuve de retenue et de modération.
Par ailleurs, le gouvernement annonce que des mesures d’apaisements souhaitées par l’opposition avant le dialogue sont en cours. Entre autres, la « levée du contrôle judiciaire de Fabre dans l’affaire des incendies, et des mesures de clémence à envisager à l’issue du procès pour ceux qui sont encore en détention dans le cadre de cette affaire », la « levée de l’état de siège à Sokodé », la « prise en charge des personnes blessées au cours des manifestations ».
Des discussions sont en cours avec l’opposition pour la reprise progressive des manifestations à Sokodé, Bafilo et Mango. Un appel est également lancé aux partis de l’opposition à s’abstenir des appels à la haine.
L’information a été portée à l’endroit des journalistes lors d’une conférence de presse animée par les ministres de la Fonction publique, de la Sécurité, de l’Administration Territoriale, et de la Justice.
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