La fermeture des frontières Togo-Ghana a fait plus d’une victime. Ces victimes constituent une partie importante de ces citoyens vivant à Aflao, Ségbé et bien d’autres quartiers situés le long de la frontière Togo-Ghana. Bien que vivant le long de cette frontière et faisant souvent la navette entre le Togo et le Ghana, ils sont en réalité des Togolais.
Mais depuis la fermeture des frontières, ils sont condamnés à rester dans un pays qu’ils connaissent à peine, c’est-à-dire le Ghana, et ne peuvent rentrer au Togo. Coincés au Ghana, ils se demandent comment ils vont maintenant vivre, puisque la réouverture des frontières n’est pas pour demain, à voir l’inquiétante proportion que prend la pandémie Civid-19. Pour autant qu’on se rappelle, l’état d’urgence sanitaire décrété par Faure Gnassingbé le 1er avril va durer trois mois.
Que deviendront ces citoyens restés dans un pays autre que le leur, et qui continuent d’espérer qu’un geste sera fait pour un possible retour au Togo ? Les autorités doivent revoir ces cas. Il faudra également corriger le tir pour tous ces citoyens qui ont été surpris par cette fermeture et qui depuis lors vivent Dieu sait comment soit au Bénin, soit au Ghana.
De ces »exilés de force », il y en a également au Bénin. Leur seule faute est de vivre le long des frontières. Les autorités togolaises doivent d’autant plus intervenir que leur cas est un cas de force majeure. Il peut par exemple accorder des laissez-passer à ces hommes et femmes, ceci dans la plus totale discrétion.
Ou diligenter une équipe spéciale devant les ramener au pays. Ce ne serait pas trop demander.
Source : Le Correcteur
Source : 27Avril.com