COVID-19 au Togo : vaccination, frontières… une mascarade totale

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Si les autorités pourraient assumer les effets dommageables. La pandémie de la Covid-19 est loin d’avoir fait plier le monde, le Togo compris. Même si on ne s’attarde plus sur l’origine des variants, ceux-ci impriment une courbe plus exponentielle à la lutte. Et dans ce sens, les autorités d’ici et d’ailleurs passent à une vitesse supérieure. N’en déplaise aux sceptiques. Mais que deviendront les enfants et les nouveau-nés ? Va-t-on vers la consécration de l’obligation de la vaccination quand on sait que des vaccinés développent encore la maladie ?

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La mise sur le marché des vaccins n’a assurément pas suivi le protocole habituel, urgence épidémiologique oblige. Dans le passé, un vaccin passait par des étapes multiples avant d’être inoculé aux humains. Ce faisant, on pouvait compter des années entre la découverte et la vulgarisation à l’échelle. La pandémie de la Covid-19 n’a pas permis aux médecins de respecter le processus.

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Des situations incompréhensibles existent

Charles Konan Banny, ancien Premier ministre, contracte la Covid après avoir été vacciné ; le gouverneur du Texas Greg Abbott a été vacciné, mais a contracté le virus ; trois sénateurs américains, quoique complètement vaccinés, ont contracté la maladie : Roger Wicker, Angus King et John Hickenlooper.

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Plus proche de nous, au CHU SO, une sœur religieuse, infirmière à Tokoin Séminaire a été admise dans un état grave et testée positive au virus. Et pourtant, les interrogations du corps médical ont permis d’établir qu’elle a reçu correctement ses deux doses de vaccins contre le virus. Les exemples peuvent se multiplier, comme pour confirmer les propos du Professeur Martin Blachier selon lesquels « ce sont les vaccinés qui contaminent les autres ». Et l’épidémiologiste de confirmer que les spécialistes mondiaux en santé le savent.

Mais comme de Juifs contraints de porter la croix de David au bras pour être identifiés et déportés dans des camps de concentration où une fin certaine les attendait au temps de la 2ème guerre mondiale, des mesures sont mises en branle afin de contraindre le plus grand nombre à se vacciner. Or, ce vaccin ne protège pas contre la transmission du virus.

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Des restrictions à tout-va sans « responsabilité »

Ainsi, les autorités togolaises conditionnent l’accès à des zones à la présentation d’une preuve de vaccination. Les étudiants sont obligés de se conformer à ce qui s’apparente à une obligation avant l’accès aux cours. Tout comme le personnel des directions du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Quid des personnes guéries de la maladie et n’ayant pas encore purgé les deux ou trois mois réglementaires devant séparer leur guérison d’une éventuelle vaccination ? Puisque rien n’est dit pour distinguer ces cas qui existent, et qui pourraient, pour se conformer aux injonctions du ministre Ihou Wateba, s’aligner sur cette décision. Et donc, le vaccin qu’ils auront reçu ne servira à rien. Le ministre a menacé, demandant aux personnes qui ne se feront pas vacciner de « rester à la maison jusqu’à la fin de la pandémie ». Une menace couplée à une obligation mal déguisées.

Mais ces mesures risquent d’impacter un secteur spécifique, l’Office togolais des recettes (OTR). Les opérateurs économiques qui voudront s’acquitter de leurs obligations fiscales devront-ils attendre la levée des restrictions, au cas où ils seraient refoulés aux portes de l’OTR ?

Les Etats veulent-ils se dégager de la responsabilité de répondre devant des juridictions, raison pour laquelle le vaccin anti-covid n’est pas rendu obligatoire ? Autrement, rien n’explique les mesures éparses, mais toutes aussi contraignantes les unes que les autres que prennent les pays, dont le Togo.

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Les mineurs seront-ils vaccinés ?

Mais deux lieux constitueront des casse-têtes chinois : les marchés et les établissements scolaires.

Si dans les bars aux affluences confirmées sont des cibles justifiées, les institutions administratives n’ont rien de différent aux marchés où la promiscuité est plus accentuée. Tout comme les établissements scolaires où les élèves sont au moins deux par banc presque en permanence. A moins que les autorités veuillent faire croire autre chose – le passé a montré que la transmission est très possible en ces lieux également-, on peut difficilement comprendre la décision d’ouvrir les écoles le 27 septembre prochain. A moins que, sous une forme également déguisée, on conditionne l’accès aux écoles à la présentation d’une preuve de vaccination. Et alors, on comprendra que les autorités auront rendu obligatoire la vaccination. Et donc assumeront toutes les suites dommageables qui pourraient en découler. Car, après analyse, on découvre que c’est pour se dédouaner que le gouvernement ne veut pas dire publiquement qu’il rend la vaccination obligatoire. Les textes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) étant clairs et pouvant être brandis pour pousser des personnes à se plaindre à la justice.

Une des causes de la multiplication des cas provient du fait que les cas positifs détectés ne sont plus gardés dans des centres. Ce faisant, ces cas qui enfreignent l’auto isolement en se mêlant au reste de la population comme si de rien n’était, constituent des sources de propagation de la maladie. Inconscience humaine.

Responsabilité gouvernementale

Une autre porte reste les frontières. La fermeture des frontières est un leurre. Tous les jours, les voyageurs traversent du côté du Benin et du Ghana sans preuve aucune de vaccination. Alors qu’un communiqué a fait croire que ces frontières sont effectivement fermées.

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Aujourd’hui, on oblige sans le dire la population à se faire vacciner. Mais les adultes vivent avec les enfants et les jeunes. Et ce sont les adultes qui sont sous pression. Or, il est dit que la vaccination ne protège pas de la transmission. Et ailleurs comme en Israël, la preuve est apportée que l’effet du vaccin diminue avec le temps. Que comprendre par-là ? Les enfants vivant avec les adultes ne sont-ils pas exposés, étant donné que, comme l’a affirmé Professeur Martin Blachier, lorsque « vous enfermez dans des lieux de contamination –boites de nuit, bars, openspace- des gens qui sont vaccinés et transmissibles avec des gens qui sont PCR négatifs, antigènes négatifs peuvent donc se contaminer ». Dans le cas des familles, que se passe-t-il quand des parents vaccinés vivent avec des enfants de bas âge non vaccinés ? Dieu préserve le Togo et le monde.

L’exemplaire béninois de la fiche de consentement à la vaccination

Dans notre recherche pour comprendre l’attitude des Etats à ne pas déclarer obligatoire la vaccination, nous sommes tombés sur la fiche de « Consentement éclairé pour le vaccin contre la Covid-19 » confectionnée par l’Etat béninois. A la section 3 dite « Consentement », on lit : « Pour les deux doses du vaccin contre la Covid-19, votre consentement confirme ce qui suit : J’ai lu l’information qu’on m’a donnée concernant le vaccin contre la Covid-19 et je consens à ce qu’on m’administre les deux doses requises ; j’ai pris connaissance des avantages du vaccin contre la Covid-19 et des réactions possibles, ainsi que des risques de ne pas se faire immuniser ; j’ai pris connaissance du mécanisme de compensation mise en place par le gouvernement en cas d’éventuels effets indésirables ; j’ai eu l’occasion de poser des questions et de discuter de mes préoccupations concernant le vaccin contre la Covid-19 ; je comprends que je peux retirer à tout moment mon consentement en informant l’agent de santé qui administre le vaccin contre la Covid-19 ; je confirme que j’ai l’autorité légale de consentir à cette immunisation ; je confirme qu’en cas d’effets indésirables en rapport avec la vaccination, je ne porterai pas plainte ni contre le gouvernement, ni contre les fabricants de vaccin et je me contenterai du mécanisme de compensation mis en place par le gouvernement. »

Avec Liberté

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Source : Togoweb.net