Le ton monte encore dans l’arène politique au Togo. La convocation d’Agbéyomé Kodjo par le Service de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) pour mercredi prochain, ne plaît pas du tout à la dynamique Kpodzro.
Les mots utilisés par ces 13 partis politiques, associations et personnes physiques sont sans appel. Selon cette dynamique, cette convocation vise un dessein mortel contre le candidat du MPDD.
La dynamique Kpodzro se dit convaincue que derrière cette convocation de cette branche de la gendarmerie anciennement connue sous le nom de SRI, il y a le régime de Faure Gnassingbé qui veut en découdre avec, dit-elle, le ‘vrai’ candidat qui a remporté le scrutin présidentiel du 22 février dernier.
« Le régime a convoqué Agbéyomé Kodjo pour le livrer à la mort. Il s’agit d’un véritable complot visant à l’infecter du Covid-19 et lui donner la mort afin de l’empêcher définitivement de réclamer la victoire du peuple», écrivent les 13 signataires de ce document.
La dynamique présidée par l’archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, dit rendre Faure Gnassingbé responsable de tout ce qui pourrait arriver de grave à Agbéyomé Kodjo.
« Au moment où le monde entier est mobilisé contre le coronavirus, le régime, après avoir abandonné le peuple togolais à son triste sort, sans mesures de précaution efficaces et structures capables d’accueillir les malades du Covid-19, pousse l’outrecuidance jusqu’à vouloir arrêter et emprisonner un acteur politique et de surcroît, un candidat dont la victoire a été spoliée au cours d’une élection présidentielle », poursuivent ces femmes et hommes.
La dynamique Kpodzro appelle donc la population à se mobiliser pour, dit-elle, « dire non au complot visant à assassiner Agbéyomé Kodjo ».
A la communauté internationale, la dynamique Kpodzro lance un appel à ‘ne pas laisser le régime perpétrer cette énième forfaiture’.
Pour ces Togolais, Agbéyomé Kodjo n’a rien fait de délictuel ni de criminel. « Tous les actes posés par Agbéyomé Kodjo s’inscrivent dans la revendication de sa victoire à l’élection présidentielle, ce qui n’est pas interdit par le code électoral », précisent-ils.
Au demeurant, pour eux, ce dossier est ‘hautement politique’, ne mérite pas qu’on lève l’immunité parlementaire d’un député ou l’envoyer devant la justice.
Pour rappel, on compte parmi les signataires de ce communiqué, Thomas Kokou N’soukpoé du BAC, Brigitte Adjamagbo Johnson de la CDPA, Sambiri Targone des DSA, Gabriel Dosseh-Anyron de Le Nid, Fulbert Attisso de Le Togo autrement et des mouvements comme Bindjé guê Bindjé, Mouvement Gamesou et le Flambeau du peuple.
Togotribune
Source : Togoweb.net