Depuis le 19 août dernier, les Togolais du monde entier se sont levés comme un seul homme pour réclamer plus de démocratie et d’alternance à la tête du pays. Le départ de Faure Gnassingbé est le mot d’ordre qui est aujourd’hui d’actualité.
De New York à Paris, en passant par Washington, Atlanta, Bruxelles, Allemagne et dans plusieurs pays africains, le pouvoir Faure Gnassingbé est contesté.
Le week-end dernier encore, un grand rassemblement s’est tenu à Paris pour exiger le retour à la Constitution de 1992 dans sa forme originelle. Les pancartes brandies par les manifestants témoignent du désir de ces Togolais de se débarrasser du régime cinquantenaire qui a pris le pays en otage.
Samedi prochain, une autre manifestation est prévue à Paris. Il s’agira d’un sit-in qui se tiendra à la Place de la République de 14 heures à 19 heures. « Faure must go », c’est l’essentiel du message de la diaspora togolaise.
Pendant ce temps au Togo, on s’apprête à observer une journée « Togo mort » ce vendredi 29 septembre, en attendant des manifestations d’envergure la semaine prochaine dans tous le pays.
Les jours qui viennent s’annoncent donc difficile pour Faure Gnassingbé qui se réfugie dans un silence sépulcral. Visiblement, les propos provocateurs de ces collaborateurs qui sont à court d’arguments n’impressionnent personne.
I.K
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