[Confidentiel] : voici pourquoi deux anciens présidents sont morts en deux mois au Mali

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L’ancien chef d’Etat, Amadou Toumani Touré dit ATT n’est plus . Sa disparition est survenue dans la nuit de lundi 09 novembre à mardi 10 novembre 2020 en Turquie, alors qu’il était évacué pour des raisons sanitaires par un vol régulier.

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L’ancien dirigeant avait été opéré d’urgence du cœur à Bamako avant son départ de Bamako.  “Une opération du coeur à l’hôpital du Luxembourg de Bamako qu’il a créé. Tout semblait aller bien”, a indiqué sous couvert d’anonymat un médecin de l’hôpital.“On a décidé ensuite de l’évacuer sanitairement. Il a voyagé sur la Turquie très récemment par un vol régulier. Malheureusement il est décédé dans la nuit de lundi à mardi”, a-t-il confirmé .

Né le 4 novembre 1948 à Mopti, au centre du Mali, Amadou Toumani Touré est un militaire de profession qui a pris les commandes du Mali le 8 juin 2002, et avait dirigé le pays pendant 10 ans . Il était associé à la transition démocratique du Mali, après avoir  été renversé lui-même  en mars 2012 par un putsch de soldats entrés en mutinerie contre l’incapacité du gouvernement à arrêter l’offensive, dans le nord du pays, de rebelles touareg et l’afflux de jihadistes en provenance des pays voisins.

Son décès intervient près de deux mois après celui de l’ancien président Moussa Traoré survenu le 15 septembre dernier à Bamako. Moussa Traoré, alors lieutenant, conduisait les officiers qui, le 19 novembre 1968, avaient renversé le président Modibo Keïta, au pouvoir depuis l’indépendance. Il était devenu président de la République un an plus tard. Lui-même fut déposé le 26 mars 1991 par le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré qui s’en va maintenant le rejoindre.

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Ces deux décès surviennent dans un contexte où le pays traverse une transition politique après le renversement d’IBK. Le 1 er septembre, l’ancien chef de l’État malien avait été transporté  en fin de journée à la clinique Pasteur, un établissement privé de Bamako désormais sécurisé par les hommes du Comité national pour le salut du peuple (CNSP). Il avait ensuite été évacué. Malgré tout, sa santé reste très fragile.

Source : Togoweb.net