Le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) et le Parti nationaliste panafricain (PNP) seraient dans une dynamique de rapprochement pour réclamer ensemble les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Si beaucoup appellent à ce regroupement, le régime cinquantenaire s’emploie de son côté à le saper.
Il est difficile aux partis politiques opposés au régime togolais de se regrouper et définir des stratégies unitaires pour le contraindre à faire les réformes politiques telles que prescrites dans l’Accord politique global (APG) de 2006.
Tantôt, ce sont les opposants, eux-mêmes, qui ne se comprennent pas ou ne s’accordent pas sur comment mener la lutte pour provoquer l’alternance, tantôt c’est le pouvoir qu’ils ont en face qui les divise pour mieux régner.
Cette fois-ci, rapportent les sources, le CAP 2015 et le PNP discuteraient leur rapprochement, qui pourrait être décisif dans la lutte entamée il y a plus de deux décennies. Parallèlement à cette tentative, souligne Liberté, le laboratoire de l’UNIR travaille pour le faire capoter en dressant Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC contre Tikpi Atchadam, celui du PNP.
Un « discours de Tikpi Atchadam lors d’une de ses sorties a été traficoté dans les officines du sérail afin de braquer » le président de l’ANC », principal parti du CAP 2015, lit-on. Et de rapporter une explication de ses informateurs : « Ils sont pris un discours d’Atchadam, enlevé des parties, inséré des choses qui chargent Fabre et envoyé ça dans les réseaux sociaux du chef de file de l’opposition. Fabre, c’est un leader d’ego, il a très bien reçu cela ».
Une nouvelle trouvaille pour éviter que cette union fasse la force de l’opposition.
A.H.
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