Les postes de président en Afrique sont tellement délicieux que quand certains y accèdent, ils ne veulent plus partir. Ce n’est pas le jeune président togolais qui dira le contraire lui qui se soude solidement avec de la colle forte sur le fauteuil présidentiel.
Si la présidence de la République soûle comme du Whisky, elle n’est pas pourtant rose pour certains comme le président au crâne poli Jacob Ahama, que dis-je, Jacob Zuma. Un « prégodent » qui a un CV de frasques très chargé. Des frasques à la mesure des motions de défiance qui pleuvent à la pelle sur lui. Il ne se passe pas de jour sans que la tête luisante de Jacob Zuma ne soit pas mise à prix. Très chanceux, il arrive toujours à se tirer d’affaire
Samedi le 27 mai, il a échappé encore de justesse à une motion de défiance au sein de la direction du Congrès national africain (ANC). Une rencontre entre les membres du comité exécutif national de l’ANC pour l’éjecter, lui a été une nouvelle fois favorable. Le « prégodent » sud-africain a reçu le soutien de ses partisans. Du coup, la motion de censure a été rejetée par le président de la réunion du comité exécutif. Il a déjà échappé cette année à deux procédures de destitution. L’homme est connu comme un multirécidiviste et les scandales se multiplient. Les appels à démission aussi. Jamais un « prégodent » de la République n’a été autant contesté !
Tiré à hue et à dia et traité comme une peste, Jacob Zuma a invité les Sud-africains à avoir plus de considération et à un traitement de faveur à son égard. « Je veux que les gens d’Afrique du Sud me traitent de la même manière qu’ils ont traité Nelson Mandela ». Seulement voilà, n’est pas Mandela qui veut. Surtout pas un président qui traîne une flopée de casseroles qui se lancent dans un concert de Jazz à son passage.
En tout cas, la réponse de son ennemi intime, le trublion au crâne poli- on ne sait pas s’ils sont membres d’une même secte-, Julius Malema donc ne s’est pas fait attendre. « Quelle bonne idée. Commençons par les 27 ans de prison », a-t-il répliqué. Jacob Zuma acceptera-t-il cette proposition lumineuse de passer par la case prison pour bénéficier de la même aura que l’icône de la lutte anti-apartheid ?
Source : Liberté
27Avril.com