CNSD : Gerry Taama fustige la réaction des partis parlementaires

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On le sait, la composition du Conseil National de Suivi de la Décentralisation (CNSD) ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. Au-delà de cette composition décidée unilatéralement par le régime, c’est l’attitude des partis d’opposition au parlement qui surprend Gerry Taama, président du Nouvel engagement togolais (NET).

D’abord, il fait remarquer que la composition de ce conseil est excessive. Aussi, ajoute-t-il, il avait été prévu lors de l’atelier du HCRRUN que c’est le chef de l’Etat lui-même qui devrait présider ce conseil. Une disposition qui n’a pas été respectée, puisque c’est finalement le Premier ministre qui se voit parachuté à la tête de cet organe.

« C’est une sorte d’usine à gaz qui risque, par sa composition, de renvoyer aux calendes grecques les locales même en 2018 », a souligné Gerry Taama.

C’est là que les partis d’opposition au parlement devrait axer leurs critiques et débats, et se battre pour que ceux extraparlementaires puissent également siéger dans ce conseil, selon Gerry Taama.

« Mais qu’est-ce que les partis parlementaires trouvent à réclamer avec plus de véhémence ? C’est des places. Par solidarité, ils auraient pu déplorer que les partis extraparlementaires, qui animent aussi la vie politique n’y siègent pas, mais non, chacun réclame plus de place pour son étendard », a-t-il déploré.

Gerry Taama fait allusion à l’accusation portée par le Comité d’action pour le renouveau (CAR) contre l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui aurait sacrifié une place de l’opposition dans ce conseil en faveur de l’Union des forces de changement (UFC). Une guéguerre qui n’avantage pas l’opposition.

Et le président du NET de conclure : « Quand je pense que des élections municipales ont déjà eu lieu dans ce pays, que dans tous les pays du monde, et de la sous région les élections locales sont tellement entrées dans les mentalités qu’elles sont devenues l’expression même de la démocratie, il paraît étrange que dans notre pays les collectivités territoriales aient autant de mal à exister ».

I.K

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