Pas plus tard que lundi 11 juin 2018, les autorités togolaises, aux avant-postes desquelles la ministre des Postes et de l’économie numérique Cina Lawson, ont procédé à un renouvellement des licences 2G, 3G ainsi qu’une attribution de la licence 4G.
À en croire la ministre en charge de l’économie numérique, il s’agit de « répondre à la demande des citoyens en matière d’accès aux technologies en modernisant les infrastructures existantes ». Et l’ancienne disciple de la Haward University de se réjouir « de la cérémonie de signature des arrêtés relatifs au renouvellement de licences GSM et l’attribution des licences 4G qui intervient ce jour ».
Venant d’une ministre de sa trempe, ces propos ne manquent littéralement pas de sel. Pas vraiment, car on a du mal à comprendre le pourquoi de tous ces tracas qui à l’arrivée ne mènent à rien, si ce n’est à plonger un peu plus les Togolais dans l’indigence. Eux, qui n’en peuvent plus de payer pour une connexion à tout le moins catastrophique.
De deux choses l’une : ou la ministre et ses acolytes se donnent l’air de travailler, comme la mouche du coche, ou elle se moque ouvertement d’un peuple qui y perd son latin quand il s’agit de se connecter convenablement et de jouir pleinement des atouts d’une bonne connexion. Que diable, l’on nous vend aujourd’hui l’idée d’un 4G, alors même que les 2G et 3 G n’ont été qu’un enfer vécu par les Togolais !
Aujourd’hui encore, le 3G, moins encore le 2G entre-temps vantés par Cina Lawson n’existe que de nom. Pas moyen de faire le moindre appel, impossible même de consulter une page web. Mais si celle-ci survient, ce n’est qu’à grand renfort de réactualisation. Il est impossible d’appeler ces gadgets connexions.
Mais comme si cela ne suffisait pas, les voilà qui lancent le 4G. Les autorités feraient mieux de booster les piètres performances des 2G et 3G, plutôt que de verser dans la provocation en sortant du chapeau un machin pour narguer la population.
Source : www.icilome.com