Ces nids de poule érigés en décharges

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La saison des pluies marquent la stagnation des eaux de ruissèlement dans les larges nids de poule dans les ruelles de maisons et coins de rue. Les populations ont malheureusement pris le malin plaisir de déverser les eaux de ménages dans ces nids de poule déjà pleins. Résultat, une odeur nauséabonde se dégage de ces amas d’eau.

Au carrefour Gta (entrée du quartier Massouhin), le lieu où les forces de l’ordre ont chassé les revendeuses il y a quelques mois, de larges étendues d’eau sont visibles. A l’approche de ces eaux, à peine l’on peut respirer. Il demeure vrai que l’eau longtemps stagnée pue, mais c’est surtout l’incivisme des populations qui accentue ces odeurs.

Aux alentours de ces points d’eau sont installés des revendeuses de bouillies, de pains, de maïs frais, de petits restaurants de vente de nourriture et une station sauvage. Ces bonnes dames après leurs ventes déversent de l’eau usée de leurs vaisselles dans cette eau déjà souillée. Quant aux conducteurs de taxis, c’est un urinoir public à ciel ouvert.

Tout ceci à l’entrée de la ville, ce qui ne donne pas une bonne image de notre capitale réputée dans le temps comme la belle.

En mars 2016, les revendeurs ont été expulsés manu militari de ce lieu pour, disait-on, créer un espace vert. Jusqu’à ce jour rien ne présage l’érection de ces espaces. En lieu et place, des dépotoirs et de l’eau de puante.

Ces actes répréhensibles s’observent également dans les quartiers. Que des ménages transportent de l’eau usée de leurs maisons pour ensuite les déverser dans la rue! Faudra- t-on en rajouter à l’eau de ruissellement, l’eau de ménage sur nos routes impraticables pour cause de la pluie ?

Ce que semble ignorer les populations, c’est que ces eaux deviennent le refuge des moustiques, des mouches et autres insectes nuisibles à la santé. Ils sont également vecteurs de maladies, surtout que c’est au milieu des habitations.

M E

Lomechrono.com