Ces militaires Togolais dans leur sauvagerie et animosité en soutien au RPT/UNIR 2 mai 2018

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Ces militaires Togolais dans leur sauvagerie et animosité en soutien au RPT/UNIR                                                                             2 mai 2018
Présence des militaires et des agents de plusieurs unités fictives de l’armée est intensifiée dans la capitale

Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk

Le Togo va mal, très mal et tout le monde entier le sait, même si l’hypocrisie amène des grandes personnalités à divorcer d’avec le bon sens.

Depuis le 05 février 2005 où l’armée clanique et partisane a décidé de confisquer à nouveau le pouvoir et le confier à Faure Gnassingbé comme patrimoine paternel, pas un seul jour ne passe que la vie de pauvres citoyens ne soit sacrifiée pour préserver ce fauteuil hanté par le sang innocent.

En 2005, ces militaires n’ont eu aucune peine à tuer froidement entre 500 et 1500 togolais, sans que la soi-disant communauté internationale n’a levé le petit doigt. Des tueries occasionnelles, des enlèvements et kidnapping, des raffles et des disparitions d’hommes qui gênent le pouvoir sont érigés en règle de gouvernance. Chaque jour que Dieu fait, l’armée togolaise tue pour préserver le fauteuil de Faure Gnassingbé.

Depuis le 19 août 2017, l’armée a repris son travail avec ardeur

Des villes comme Mango, Bafilo, Sokodé et Kparataou ont connu des exactions militaires sans pareilles. Hommes, femmes, enfants, jeunes, vieux et vieilles ont été tués par les militaires juste pour sauver le fauteuil de Faure Gnassingbé.

Depuis le 11 avril, l’État de siège est élargi sur d’autres villes du pays à savoir Kpalimé, Agoè-nyivé, Lomé. Des militaires violentent, tabassent, blessent, tuent, enlèvent et emprisonnent d’honnêtes citoyens qui n’ont commis que seul péché, la contestation du pouvoir illégitime, d’un régime dictatorial, d’une bande d’assassins et de tueur à gage.
C’est triste, l’expédition punitive du 11 avril se déroulait en présence des chefs d’États et de gouvernement de la CEDEAO qui n’ont même pas pris la peine de produire une seule ligne pour dénoncer cette barbarie militaire.

Depuis hier, la présence des militaires et des agents de plusieurs unités fictives de l’armée est intensifiée dans la capitale, à Djidjolé, Adidogomé, Agoè-nyivé et leurs environs. On dirait un pays en guerre.

Il convient d’attirer l’attention de l’opinion internationale sur ce comportement génocidaire auquel elle assiste stérile avec bénédiction. Le peuple Togolais se comporte comme un volcan dormant. L’éruption risque d’être à fortes détonations et conduire au pire si rien n’est fait.

Togo-Online.co.uk