Le CAR, l’une des composantes de l’opposition, demande une relecture de la loi sur le statut de l’opposition.
Pour Ekoué Gadah Folly, l’un des responsables l’UFC – l’actuel chef de file de l’opposition – cette démarche est singulière.
C’est ce qu’il confie dans un entretien à Republicoftogo.com.
Republicoftogo.com : La proposition du CAR vous semble-t-elle légitime ?
Ékoué Gadah Folly : Sur la forme, le CAR a soulevé certains des problèmes qui peuvent être jugés pertinents et objectifs. La question notamment des différentes institutions intervenant dans l’organisation des élections n’est pas un problème anodin.
Sur la question du statut de l’opposition, il faut rappeler qu’en 2018, le CAR a délibérément refusé de participer aux élections législatives. Ce parti s’est donc mis en retrait. Le CAR est désormais une formation extraparlementaire.
A l’approche du scrutin présidentiel, le CAR se rend compte qu’il s’est mis en marge de son fait des institutions intervenant dans l’organisation du scrutin.
La demande du CAR nous semble donc bien singulière.
Republicoftogo.com : L’UFC est-elle favorable recomposition de la Commission électorale ; ce que demande le CAR ?
Ékoué Gadah Folly : Ce n’est pas un problème majeur. La Céni a des représentants issus de différents partis sur la base de la représentation de l’Assemblée nationale.
A quoi donc pourrait bien servir une recomposition, d’autant qu’à ma connaissance il n’y a pas de nouvelles élections législatives prévues !
Sans doute certains politiciens ont en tête de remettre en cause tout le processus démocratique.
A quelques mois des présidentielles, le CAR veut modifier les principales dispositions régissant l’organisation du scrutin.
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