CEDEAO : Quand les brigands font leurs lois à la frontière Sèmè 3 mai 2018

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CEDEAO : Quand les brigands font leurs lois à la frontière Sèmè                                                                             3 mai 2018

Par Serge Lemask, togo-online.co.uk

Décidemment, la circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO est rudement mise à l’épreuve. A en croire le Mouvement Martin Luther King (MMLK), traverser la frontière Sèmé (Bénin-Nigéria) est un véritable calvaire pour les populations. Une partie de cette frontière est abandonnée aux mains des gangs qui font leurs lois au regard impuissant des forces de sécurité et d’immigration entravant la circulation des personnes et des biens. Le Mouvement du pasteur Edoh Komi, appelle tous les dirigeants à inscrire prioritairement à l’agenda de la prochaine réunion de l’institution sous régionale les mesures à prendre pour l’effectivité de cet aspect primordial de leur mission, celle de la circulation des personnes et de leurs biens.

CEDEAO : QUELLE INTÉGRATION SOUS RÉGIONALE AVEC DES BARRIÈRES SAUVAGES TOUJOURS DRESSÉES SUR LA FRONTIÈRE SÈME (BENIN ET NIGERIA) PAR DES CIVILS INCONTRÔLÉS ?

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Cachet nouveau passeport = 6000fcfa ( 4000 Naira )
Passeport une fois cacheté= 3000 FCFA (2000 Naira )
Le Mouvement Martin Luther KING constate avec tristesse que l’intégration sous régionale clamée haut et fort par les dirigeants de la CEDEAO, a de plomb dans l’aile et continue d’exceller dans les objectifs à l’étape de paroles pieuses sans matérialisation des actes concrets au profit des citoyens de cet espace communautaire. A titre d’illustration, la circulation des personnes et des biens, l’une de ses priorités, n’est jamais effective et les citoyens de la cette organisation vivent du calvaire au quotidien. Le voisinage immédiat même entre deux frontières n’est pas exempté des pratiques anormales. Par exemple, un Togolais, muni d’un passeport en cours de validité, doit toujours payer de l’argent aux frontières de l’espace comme frais de cachet, disent-ils ,à l’aller comme au retour . L’exemple de la frontière SEME entre le Bénin et le Nigeria est une triste preuve. Une partie de cette frontière parait pratiquement être un No man’s land , une zone libre , abandonnée aux mains des gangs et des voyous qui font leurs lois au regard impuissant des forces de sécurité et d’immigration entravant la circulation des personnes et des biens .
C’est ainsi que les citoyens sont harcelés et requetés sur les frontières de la CEDEAO sans indulgence ni pitié. À la frontière du Nigéria , ce triste scénario est savamment monté et érigé en profession . Ces individus malintentionnés, drogués, cyniques et roublards dressent des barricades et des cordes sur des pistes où sont souvent déviés les passagers aux motifs inavoués. Ils soumettent leurs proies aux fouilles fantaisistes de circonstances et ne sont jamais intéressés par le passeport ou toute autre pièce d’identité. Pour eux, il faut payer de l’argent et à plusieurs niveaux de barrières et ils sont prêts à infliger toutes sortes de traitements inhumains et de supplices voire déposséder de leurs biens , tous ceux qui résisteraient à leur volonté. Devant ces actes répréhensibles et hors la loi , les passagers sont abandonnés à leur triste sort dans un état de vulnérabilité et d’insécurité sans précédent alors que les hommes en treillis , forces de sécurité et d’immigration présents sur les lieux restent passifs et sourds aux cris de secours et de détresse des personnes en danger.

C’est un passage effroyable et dangereux pour les citoyens qui sont supposés vivre dans un espace dit communautaire et d’intégration sous -régionale. Quelle insécurité pour les populations si une partie de leur frontière commune, est dirigée et contrôlée de mains de fer par des individus non recommandables et sans scrupules ? Une chose est claire et incontestable: la frontière de Semé est hors du contrôle officiel et le tort revient à toutes les forces associées qui sont charges de la gestion de nos frontières. Ces dernières font de victimes et continuent d’inquiéter des milliers de passagers utilisateurs des voies de la CEDEAO
Au regard de tout ce qui précède, la libre circulation des personnes et de biens au sein de la CEDEAO , reste encore à l’étape embryonnaire et cela doit interpeller les dirigeants .

Le MMLK préoccupé par la situation qui prévaut sur les frontières de la CEDEAO , appelle tous les dirigeants à inscrire prioritairement à l’agenda de la prochaine réunion de l’institution sous régionale les mesures à prendre pour l’effectivité de cet aspect primordial de leur mission , celle de la circulation des personnes et de leurs biens . Le Mouvement Martin Luther KING exige l’enlèvement de toutes ces barrières sauvages et frauduleuses à la frontière de Semé.
Nous avons beau être fier de la CEDEAO pour ses ambitions politiques et économiques mais tant que la circulation des citoyens et de leurs biens demeure un vœu pieux, le rêve des pères fondateurs de l’espace sous régional est brisé et revêt d’un goût inachevé.
Le Mouvement Martin Luther KING

Togo-Online.co.uk