La grenade lacrymogène est l’un des moyens de répression utilisé par les forces de l’ordre au cours des manifestations de rue. Lorsqu’elle est projetée, il est sort avec un bruit d’explosion une fumée blanche à l’odeur de poivre qui vous prend à la gorge, vous étouffe et provoque l’écoulement de la morve du nez et les larmes des yeux, d’où son nom « lacrymogène ». A force d’en respirer, les manifestants se sont habitués à ce gaz toxique qui cause des dommages parfois irrévocables à leur santé.
Pour maîtriser les manifestants, les grenades lacrymogènes sont utilisées par les forces de l’ordre à cause de leur faible toxicité et de l’effet considéré comme non létale. Ses composés chimiques qui provoquent une irritation des yeux, le blocage du système respiratoire et une gêne physique incapacitante qui disparaît après la fin de l’exposition. Cependant, au-delà du larmoiement inhérent et de l’effet éphémère, que sait-on des risques à long terme sur la santé ?
En effet, une personne exposée constamment aux gaz lacrymogènes développe après quelques années une nécrose des tissus dans les voies respiratoires et dans l’appareil digestif, des œdèmes pulmonaires, des hémorragies internes. Plusieurs études démontrent la toxicité mortelle de ces gaz dans un espace confiné. Par exemple, lorsqu’une personne reçoit des bombes à gaz lacrymogènes à l’intérieur de son domicile et qu’elle n’arrive pas à sortir à l’extérieur (cas des personnes âgées et des bébés), elle risque de perdre la vie assez rapidement.
Par ailleurs, les composés chimiques des grenades lacrymogènes ont un effet cancérigène et provoquent des malformations congénitales chez le fœtus. En cas d’inhalation du gaz des grenades lacrymogènes, il est conseillé de se moucher et de cracher pour évacuer les produits chimiques. On pourrait également imbiber les mouchoirs avec du vinaigre ou du citron pour amoindrir les effets toxiques.
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