Les revendications du corps enseignant sont devenues quotidiennes au Togo. Face à la nonchalance des autorités , CAP 2015 revient ce mercredi pour s’adresser au gouvernement de jouer sa partition et aux enseignants de persévérer dans leurs revendications.
La crise a trop duré et CAP 2015 a rencontré les membres du coordination syndicale des enseignants du Togo (CSET). Ce que l’on retient est que » les éléments de la plate-forme sont largement justifiés et légitimes. Ces revendications non seulement remontent à au moins 2013, mais ont déjà reçu l’accord de principe du gouvernement. Malheureusement, fidèle à sa politique de dilatoire, le gouvernement tourne le monde syndical en bourrique en les enfermant dans un cadre de discussion stérile » lit-on dans le communiqué et d’ajouter que » La grève des enseignants a poussé les élèves à se déverser dans les rues du pays réclamant leurs cours « .
Selon CAP 2015, l’enseignement manque de planification cohérente ce qui fait que les populations de certaines localités se sentent obligées de recruter elles-mêmes des enseignants dits volontaires pour les élèves dans des conditions difficiles.
A s’en tenir au communiqué, l’effectif des enseignants est nettement insuffisant. Du coup,le peu qui exerce sur le terrain est mal traité et avec des disparités incroyables.
Même la commission chargée des revendications des enseignants semble être une manœuvre pour enterrer encore une fois le dossier, la commission n’ayant à ce, jour proposé aucune solution aux revendications des enseignants. La grêve reprend son cours et durera 3 jours à partir de ce mercredi 18 janvier.
CAP2015 se dit prêt à soutenir les syndicats et demande au gouvernement de prendre des mesures idoines pour satisfaire les enseignants le plus tôt possible.
Lomé Infos.com