Félix Auger-Aliassime est un des joueurs les plus prometteurs de sa génération. Plus jeune joueur à avoir intégré le Top 20 mondial depuis un certain Rafael Nadal. Il a posé dès l’an dernier les bases d’une carrière qui pourrait le mener très haut.
Le Canadien n’a pas encore 20 ans, mais il souhaite d’ores et déjà rendre un peu de ce que le tennis a commencé à lui donner.
Le vendredi 7 février, il a ainsi annoncé via ses réseaux sociaux le lancement d’un projet caritatif dans lequel il souhaite s’engager activement. Baptisé “FAA Points for Change’’, il vise à contribuer à l’éducation et à la protection des droits de l’enfant au Togo.
« Je souhaite donner du sens à ma carrière de tennisman professionnel. Le tennis est un sport incroyable, qui m’a enseigné – et continue de m’enseigner – bon nombre de choses, notamment le travail assidu, la persévérance et l’humilité », explique Félix Auger-Aliassime.
Et d’ajouter, « Je souhaite transporter ces valeurs à l’extérieur des courts afin d’avoir un impact positif, car je suis un joueur de tennis, mais également un citoyen du monde. Je souhaite apporter ma contribution à l’avenir des jeunes générations, notamment les plus défavorisées, et je suis heureux de le faire grâce au tennis ».
Félix Auger-Aliassime a décidé de s’engager pour l’enfance et l’éducation au Togo avec le relais de l’ONG CARE, qui lutte contre l’extrême pauvreté et défend l’accès aux droits fondamentaux.
Il donnera 5 dollars à chaque point gagné en match officiel tout au long de la saison pour contribuer au programme EduChange. BNP Paribas, qui l’accompagne dans sa démarche, abondera de son côté à hauteur de 15 dollars. Au total, chaque point marqué rapportera donc 20 dollars.
Le jeune Québécois a choisi de porter son effort contributif sur l’éducation et la protection des enfants dans la région de la Kara, au Togo, le pays d’origine de son père. Une façon de lier ses accomplissements sportifs à son histoire personnelle, familiale et à son éducation, qui forgent donc l’ADN de son engagement.
La Kara détient les plus mauvaises statistiques en matière de taux d’abandon de la scolarité. La pauvreté, l’analphabétisme et l’absence d’infrastructures entrainent une grande vulnérabilité pour les enfants.
Concrètement, l’argent récolté permettra de fournir du matériel scolaire (livres, cahiers, stylos, mobilier) mais aussi d’aider des adolescents togolais déscolarisés à bénéficier d’une formation professionnelle afin de les aider à trouver un emploi, ou encore favoriser l’accès à la pratique sportive, via la rénovation de terrains.
La mise en place d’un soutien économique aux parents d’élèves figure également dans le projet.
Source : l-frii.com