L’espoir des Togolais s’est étiolé depuis l’élimination des Eperviers de la 31e édition de la plus prestigieuse compétition africaine au Gabon. Entre supporters choisis par accointances et la presse sportive bipolarisée, un bilan s’avère nécessaire. « Des contingences extra sportives qui ont porté un coup à l’organisation et contribuent à fragiliser dans les coulisses le bureau du Colonnel Akpovi », ont titré ce matin nos confrères de Flambeau des Démocrates.
Lors des préparatifs de la Can, sur le choix des supporters, un problème de personnes se posait déjà. « Maman Togo », dont le groupe se réclame doyen des supporters voulait à lui seul 40 supporters sur les 80 prévus officiellement. Ce que réfutait les groupes de supporters de Jagi et d’Atayi. Visiblement, c’était le moment où chaque groupe veut voir ses comptes renflouer.
C’est dans ces « querelles de couloir », que le Togo s’est retrouvé à la Can avec des businessmen en manteau de supporters. « Certains, soit pour profiter de l’obtention du visa d’entrée au Gabon, d’autres pour la villégiature et d’autres encore pour leurs propres affaires », se désole le confrère.
Ce qui explique dans le nombre des supporters un « malade mental, qui a failli sacrifier la vie de certains membres de la délégation à l’aéroport d’Oyem alors que les vrais supporters sont laissés à quai », déplore notre confrère. Le cas du fameux supporter qui a posté des faux messages de logement des supporters togolais sur les réseaux sociaux en est une autre illustration.
Un autre groupe tristement célèbre à cette Can est celui des journalistes sportifs togolais. Une division, qui ne dit pas son nom, ébranle cette corporation, ce qui répercute sur la bonne marche du Comité Exécutif de la FTF.
Chaque acteur a son journaliste sportif. « Cette division devient hypothétique pour le Comex de la FTF par rapport à la proximité des journalistes sportifs qui se battent, certains membres du bureau qui ont pris fait et cause pour tel ou tel camp », a-t-on appris.
Un bilan extra sportif, pire que la prestation des Eperviers à la Can, dégage de ce méli-mélo.
Il urge que Guy Akpovi et son comité mettent de l’ordre dans l’écurie. Certains groupes de supporters devront cesser d’être des vers dans le fruit pour permettre une bonne organisation des compétition internationale.
D’aucuns pensent même déjà qu’à défaut de discipliner tous ces groupes, il faut les fondre et en faire un seul, histoire d’éviter ces malheureux feuilletons qu’on joué au Gabon. Il en est de même pour les journalistes qui devront cesser de couvrir de honte ce noble métier.
Magnim
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