Le Xe sommet annuel des Brics s’est ouvert mercredi à Johannesburg en présence du président togolais Faure Gnassingbé.
Trois jours de débats entre les responsables des cinq principales économies émergentes du monde : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Les Brics rassemblent des pays qui s’accommodent mal de leurs différences et peinent parfois à faire converger leurs intérêts, leurs succès ne se résument bien souvent qu’à des coalitions de circonstances.
Cependant, la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump et la montée du protectionnisme à l’échelle internationale seront un facteur de cohésion pour le groupe. Il est à noter que les Etats-Unis et l’Union européenne sont parvenus hier contre toute attente, à un accord.
Et l’Afrique dans tout ça ?
Les Brics doivent aborder le sujet le 27 juillet lors d’une session spéciale dédiée au futur partenariat avec le contient.
Des dirigeants de neuf pays d’Afrique présidant des organisations régionales – c’est le cas de Faure Gnassingbé à la tête de la Cedeao – auront la possibilité de s’exprimer. Tous ont été invités à participer au sommet en format ‘outreach’ et «Brics+».
L’idée des organisateurs consiste à montrer que les Brics ne s’enferment pas et exercent une influence sur tout le continent africain.
D’autant que l’Afrique fait partie des priorités de nombreux pays et de la Chine en particulier.
La Russie fait aussi un retour remarqué en Afrique. Le nouveau concept de politique étrangère du Kremlin prend en compte cette partie du monde.
Les pays africains invités espèrent donc tirer un profit économique de la sollicitude des Brics.
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