Business humanitaire : Mond’Action France ! Quand la recherche du profit prime sur la vie des enfants togolais

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A l’image de la vente des esclaves Africains qui défraie la chronique ces derniers temps en Libye, un autre véritable business de gangsters qui ne dit pas son nom et que nous avions dénoncé il y a quelques mois dans notre parution numéro 028 du 02 juin 2017 cherche à prendre de l’ampleur. Il s’agit du business humanitaire, une autre trouvaille pour certaines associations et ONG occidentales qui, au nom de l’élan de solidarité internationale qui a pignon sur rue depuis quelques décennies, exploitent à loisir les Africains et échappent au fisc de leurs pays tout en gardant par devers eux une grande partie de la manne financière censée collectée au nom de la misère au Sud sous prétexte venir en aide aux potentielles couches défavorisées. Mond’Action France, une association française est l’un des cas de figure assez patent et illustratif de cette triste et déplorable réalité au Togo.

Avant tout propos, il convient de reconnaître que l’humanitaire en son essence profonde est à saluer, car il permet aux plus nantis de venir en aide aux plus faibles. Sous cet angle, plusieurs associations et ong occidentales se sont illustrées assez positivement en ce sens et sont à féliciter. Mais, là où le bat blesse, c’est lorsque certaines de ces ong caritatives à l’instar de Mond’Action France, tentent d’user du statut humanitaire pour assouvir des intentions mesquines et agissent sous le couvert des motifs plus que douteux.

Les faits

De sources dignes de foi, l’association française Mond’Action France présidée par une certaine Joële Bordeneuve, découvrait et entamait en 2005 une relation de partenariat de développement avec une association sœur du droit togolais dénommée « Association pour le Développement au Togo » (ADT-Solinyogobu) créée en 2002 avec son siège social à Sokodé, intervenant dans la prise en charge des enfants vulnérables, communément appelés enfants orphelins et abandonnés. Après moult tractations destinées à atteindre un accord programme au Togo, d’ailleurs devenu caduque depuis janvier 2013 à ce jour, l’association togolaise ADT-Solinyogobou renaissait en une nouvelle en insérant certaines références de son partenaire français dans sa dénomination en 2005. De ce fait historique, l’association ADT-Solinyogobou devient alors, Mond’Action-Togo Solinyogobu (MA-TS).

ADT-Solinyogobou devenue Mond’Action-Togo Solinyogobu a connu en février 2017 de profondes réformes en son sein, en vue de satisfaire à l’esprit des normes et standards applicables aux structures d’accueil et de protection des enfants vulnérables au Togo, prônés par le Gouvernement. Ces réformes ainsi conduites et mises en œuvre par le promoteur de l’association MA-TS, furent alors « le crime de lèse majesté commis par ce dernier », car n’ayant pas été du goût du partenaire « Mond’Action France » opposé à celles-ci, qui voit venir désormais s’instaurer un mécanisme impersonnel de la transparence dans sa gestion qui ne pouvait plus être opaque avec surtout une nouvelle équipe d’agents et de cadres supérieurs qualifiés recrutés à cet effet par l’association togolaise Mond’Action-Togo Solinyogobu (MA-TS). Car, faut-il le rappeler, à l’aune de ces réformes, l’association MA-TS s’est dotée d’un nouveau Conseil d’Administration et d’une Direction Exécutive conformément aux dispositions de la loi au Togo.

Ainsi, après avoir tenté en vain de court-circuiter au prime abord et ensuite d’arrêter les dites réformes, Mond’Action France a décidé unilatéralement de rompre sans préavis sa collaboration avec son partenaire togolais depuis le 03 avril 2017, laissant donc sur le carreau la vie de près de 60 enfants orphelins dont elle n’en a apparemment pas cure. Le vrai visage pour ne pas dire « la face cachée » de Mond’Action France et de sa présidente se précise enfin, et l’on constate avec amertume que c’est la fin d’un amour « no limit » pour les enfants dont Madame Joële Bordeneuve et son associée Marie-Thérèse Blondel faisaient montre. Cette rupture de coopération consommée depuis le 03 avril 2017 à ce jour n’a rien entamé à la détermination des membres et du personnel technique consciencieux de l’association MA-TS dans sa mission aux côtés des enfants vulnérables au Togo.

La question qui reste posée est celle de savoir pourquoi une telle hostilité du partenaire parrain Mond’Action France, vis-à-vis des réformes opérées, si tant est qu’il promeut la bonne gouvernance dans la gestion de l’aide qu’il envoie au Togo. Autre question, quelle est l’utilisation actuelle que Mond’Action France fait depuis la rupture de coopération le 03 avril 2017 à ce jour, des fonds qu’elle continue de collecter en France auprès des parrains et marraines qui soutiennent par leurs dons financiers la cause des enfants orphelins et abandonnés à la charge de l’association togolaise Mond’Action-Togo Solinyogobu ? La France étant pour l’Afrique une référence de bonne gouvernance, pourquoi l’association française Mond’Action France n’a-t-elle jamais daigné produire un document de rapports d’activités et financiers annuels depuis l’exercice en 2006 jusqu’en 2016 de ses activités en partenariat avec l’association sœur Mond’Action-Togo Solinyogobu au Togo ? Allez-y comprendre le flou avec lequel l’association française Mond’Action France entoure la gestion des fonds qu’elle estime mobiliser pour la cause de l’enfance défavorisée ou en difficulté au Togo. Sinon, quelle preuve contraire et irréfutable avait-elle mise à la disposition de son partenaire togolais jusqu’en fin mars 2017 ?

Donner un œuf pour avoir un bœuf

De nos investigations, il nous revient que les réformes opérées par le promoteur concernent uniquement la réorganisation de l’équipe dirigeante à savoir la mise en place d’un Conseil d’Administration et d’une Direction Exécutive. Quoi de plus normal dans une structure associative comme MA-TS qui emploie plus d’une quarantaine de personnes. Normalement, dans un partenariat à titre humanitaire lorsqu’on n’est plus sur la même longueur d’onde, on rompt le partenariat sans aucune forme de procès. Malheureusement, ce serait sans compter avec l’intention de nuisance qui anime Madame Joële Bordeneuve et sa bande, principalement Marie-Thèrèse Blondel, une dame du même acabit.

Ainsi, Mond’Action France revient à charge en revendiquant la paternité de l’association MA-TS du droit togolais et soutenant à tue-tête que MA-TS est une représentation de Mond’Action France. Une nouvelle qui a surpris plus d’un et qui montre à suffisance que l’action humanitaire n’était qu’un alibi qui voilait les vraies intentions de Mond’Action France. En clair, à travers son assistance financière qui supportait une bonne partie des charges salariales du personnel employé de MA-TS, Mond’Action France espérait dans son entendement devenir propriétaire des œuvres sociales de MA-TS. Mal lui en a pris. Au travers d’une prétendue action humanitaire, et au nom de la coopération décentralisée, doit-on s’arroger la paternité ou le droit de propriété d’une œuvre sociale pour laquelle sa contribution financière a-t-elle contribué à réaliser dans un coin du monde comme si c’était le prolongement du territoire français? Est-ce de cette manière faut-il comprendre une relation de coopération et de partenariat nord-sud ? C’est en cela, donner un œuf pour avoir un bœuf. Toute chose qui ressemble en tout point à une forme de néo colonialisme dans le mental de certains individus. Malgré ce qui se martèle ici et là contre la colonisation durement réprimée, des idées rétrogrades continuent par persister avec des esprits retors à l’asservissement comme ceux des dames Joële Bordeneuve et Marie-Thérèse Blondel.

Marie-Thérèse Blondel, une faussaire ?

D’après nos recoupements, il ressort que Marie-Thérèse Blondel, une administratrice de Mond’Action France serait le prolongement du bras de la présidente Joële Bordeneuve. Ainsi, Dame Blondel doublée de l’intention de nuire, serait une professionnelle du faux suivant son mode opératoire dans le traitement du dossier d’un de ses hommes de main au sein du personnel de MA-TS au Togo. Longtemps, elle a cautionné l’ex-comptable et chef personnel du Centre d’accueil pour enfants orphelins et abandonnés de MA-TS à Sokodé, dans un usage de faux. Ce valet local à double identité dans le dossier du personnel dont nous taisons ici pour l’instant le nom, avait subtilement utilisé le diplôme du Baccalauréat 2ème partie, option : Comptabilité, de son petit-frère alors que lui-même n’est titulaire que du CEPD, pour pouvoir exercer les fonctions à la fois de comptable et chef du personnel dudit centre d’accueil. Le pot au rose découvert plusieurs années par la suite, Dame Blondel aurait usé de toute son influence pour faire taire le directeur de la structure afin de protéger son homme à tout faire et lui éviter des poursuites judiciaires en arguant allégrement que « l’administration togolaise elle-même est pleine de faux diplômés ». Par ailleurs, elle se serait opposée aux réformes parce qu’ayant la phobie des diplômés et ne jurant que par l’ex-comptable titulaire du CEPD qu’elle projetait positionner à la tête de la direction administrative et financière du centre d’accueil. Chemin faisant, Madame Marie-Thérèse Blondel se rendra coupable d’autres actes de faux sur lesquels nous reviendrons dans nos prochaines parutions. Pour elle, au Togo, « il suffit de soudoyer l’autorité et la raison vous revient ». Pourquoi tant de mépris ? Allez y comprendre quelque chose.

Une gestion suspecte

Visiblement, le président de l’association MA-TS n’avait pas une main mise sur la gestion surtout financière des activités du centre d’accueil. Cette gestion lui échappait totalement étant donné que les charges de l’église ne lui donnaient pas le temps matériel de tout contrôler, laissant libre cours à l’ex-comptable d’alors titulaire du CEPD et homme de main de Madame Blondel d’agir suivant les ordres et le bon vouloir de sa patronne, en sorte que celui-ci prenait des décisions à l’insu de son chef hiérarchique.

Comment un simple comptable peut-il se permettre d’outrepasser les limites de ses prérogatives pour aller agir très souvent au nom de son chef hiérarchique sans avoir reçu l’ordre ? Tout porte à croire que l’ex-comptable en question serait une porte d’entrée financière qui permettrait sans doute de maquiller les factures en faveur de sa bienfaitrice Blondel. Sinon, pourquoi cette dernière a tenté sans succès de le couvrir dans le faux, en demandant une fois encore à un moment donné aux responsables de MA-TS de faire porter ce simple diplômé du CEPD au poste de directeur administratif et financier lors des réformes ?

De plus, il nous revient que depuis le début du partenariat entre les deux associations, il n’y a jamais eu de rapports financiers du partenaire sur les collectes des fonds souvent opérées.

L’acharnement continuel et le plan macabre de Mond’Action France
Triste et déplorable réalité ! Depuis que la présidente Joële Bordeneuve a mis un terme au partenariat avec MA-TS, nous apprenons de sources concordantes qu’elle continue par collecter en France des fonds au nom des enfants qu’elle a abandonnés. Très curieux encore, après la rupture unilatérale du partenariat avec Mond’Action-Togo Solinyogogu, Mond’Action France, se lance dans une sorte de guerre contre le promoteur de MA-TS et de son centre d’accueil à Sokodé au Togo. Combien d’émissaires n’ont-ils pas été envoyés raser les couloirs des différents ministères, ambassades, voire la Primature de la République togolaise afin de vilipender le promoteur de MA-TS, et tenter de se donner raison ?

En réalité, en décidant de rompre précipitamment sa collaboration suivie de distributions de courriers aux autorités togolaises, le but caché de Mond’Action France était d’asphyxier financièrement le centre d’accueil, affamer les enfants et susciter la révolte du personnel qui n’aurait plus de salaires contre le promoteur de MA-TS afin de s’attirer les sollicitations et grâces des autorités togolaises. Malheureusement, toutes les attentes escomptées n’ont pas été atteintes. Dommage pour Mond’Action France !
C’est clair qu’au-delà de l’humanitaire tant vantée par Mond’Action France, beaucoup de choses s’y cachent. Car, il nous revient qu’après la rupture du partenariat, Mond’Action France s’est adjoint les services d’un quidam pour avoir cette fois-ci en bonne et due forme une représentation au Togo afin de continuer ses sales besognes.

Interpellation est donc faite aux autorités togolaises de veiller au grain afin de ne pas se laisser embobiner par ces nombreuses associations étrangères et leurs émissaires qui espèrent prospérer dans leur charité business sur le dos de la misère des couches défavorisées. Vivement que les services techniques togolais des ministères compétents à connaître tous ces différents dossiers soient plus regardants pour ne pas donner carte blanche à n’importe quel malfaiteur à s’implanter au Togo aux fins de s’enrichir par le business humanitaire !

Affaire à suivre…

Jean Legrand/ Canal D

Source : www.icilome.com