L’armée nigériane enquête sur un raid aérien qui a pulvérisé l’une des cachettes du clan d’Abubakar Shekau.
Une attaque militaire qui a tué l’une des épouses du leader du groupe djihadiste.
Selon des informations, le 19 octobre dernier, des avions de chasse ont attaqué ce qui s’appelait « un grand rassemblement de Boko Haram » dans la province de Durwawa, près d’Urga, dans la région de Konduga, dans l’État de Borno.
Dans un communiqué du porte-parole de l’armée de l’air, Olatokunbo Adesanya, l’attentat à la bombe avait tué des djihadistes sur le terrain et avait déclenché un incendie.
« Des efforts sont en cours pour confirmer l’assassinat de l’épouse de Shekau, aux côtés d’autres BHT (terroristes de Boko Haram), » a déclaré le porte-parole.
L’épouse de Shekau a été identifiée sous l’identité de Mallama Fitdasi. Mallama signifie « madame » en haoussa.
Selon Adesanya, Fitdasi aurait « représenté son mari lors d’une réunion de coordination avec d’autres terroristes sur les lieux des frappes aériennes ». En principe, cette attaque visait le chef du groupe djihadiste qui a fait au moins 20 000 morts dans le nord-est du Nigeria.
Shekau est connu pour avoir quatre femmes, y compris une des veuves de Muhammad Yusuf, le fondateur de Boko Haram. Arpès la mort de ce dernier, Shekau a pris la tête du groupe en 2009 et a épousé la veuve.
Shekau se trouve aujourd’hui dans une position un peu défavorable. La reconnaissance par le groupe Etat Islamique du fils de Yusuf, Abu Mus’ab al-Barnawi comme leader a engendré une scission majeure l’année dernière au sein de Boko Haram.
Les Etats Unis ont offert jusqu’à 7 millions de dollars de récompense pour obtenir des informations pouvant conduire à l’arrestation de Shekau, considéré comme un terroriste mondial.
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