C’est une colonne de l’armée tchadienne de retour d’une patrouille dans la région de Ngouboua, à la frontière entre le Nigeria et le Tchad, qui est tombée dans une embuscade tendue par les islamistes, sans doute arrivés à bord d’embarcations de l’autre côté de la frontière.
Les islamistes ont eu le temps de faire deux morts, avant de disparaître dans les papyrus, les herbes flottantes qui couvrent une bonne partie de la surface du lac Tchad en cette saison.
Les assaillants ont utilisé l’effet de surprise, comme il y a neuf mois, date de la dernière attaque attribuée à Boko Haram. Ce jour-là, alors que cela faisait plusieurs mois qu’ils n’avaient pas enregistré d’offensive, les soldats tchadiens déjeunaient tranquillement, quand ils ont été attaqués par surprise.
Depuis la fin 2016, le Tchad, qui a violemment répondu aux assauts de Boko Haram, n’a plus subi d’offensive, aussi bien sur les positions des militaires qui quadrillent la région du lac Tchad frontalière avec le Nigeria, que sur les populations civiles dans les villages.
Source : www.cameroonweb.com