Boko au Togo : Un avocat français en éclaireur à Lomé pour faciliter le retour de l’ancien Saint-Cyrien au pays

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Boko au Togo : Un avocat français en éclaireur à Lomé pour faciliter le retour de l'ancien Saint-Cyrien au pays

Le retour au Togo de l’ancien ministre de l’Intérieur François Akila-Esso Boko est prévu pour jeudi 28 mars 2019. Après 14 ans d’exil en France, le Commandant Akila-Esso Boko, natif de la préfecture de la Kozah à l’instar de nombreux officiers des Forces Armées Togolaises (FAT), désire rentrer au Togo pour participer au « destin » de ce pays qu’il a quitté précipitamment en 2005 à l’approche des élections présidentielles.

L’officier est convaincu que son avenir est intrinsèquement lié au futur de son pays d’origine. Il est surtout rassuré que les conditions de son retour ont été négociées par un « accord de principe » donné par le Chef de l’Etat togolais à des émissaires français. Un accord devant garantir sa sécurité sur le sol togolais.

C’est surtout ce que confirme le journal payant en ligne, « La Lettre du Continent » dans sa partition N°797 du 27 mars 2019. Selon ce journal, des tractations ont été menées auprès des autorités de Lomé pour l’obtention des papiers de l’ancien ministre, surtout son certificat d’origine devant déboucher sur la délivrance d’un passeport togolais.

Sauf que jusqu’ici, l’ancien ministre de Faure Gnassingbé demeure un homme «sans papiers » togolais. Des documents devant lui permettre de résider dans le pays pour les 12 prochains mois et être candidat aux prochaines élections présidentielles.

Les négociations avec les autorités togolaises ont été menées par l’avocat français Alain Fénéon, présenté par « La Lettre du Continent » comme un homme de main de M. Boko.

« L’avocat franco-togolais a été précédé de quelques jours à Lomé par son conseil et ex-associé Alain Fénéon, arrivé lui, sur le vol AF 860 du 24 mars. Sur place, ce dernier devrait plaider la cause de son client, qui n’a pas pu jusqu’à présent obtenir le duplicata de son certificat de nationalité en dépit des instructions du Président Faure Gnassingbé (LC n°796) à son ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général de brigade Damehane Yark », indique le journal ce mardi.

A Lomé depuis quelques jours, l’avocat au Barreau & Ordre des avocats de Paris, tente vainement de rencontrer le ministre Yark. « François Boko a, pour sa part, réussi à joindre le général Yark, mais ce dernier affirme attendre d’autres instructions avant d’agir », révèle en confidentiel le journal payant en ligne.

M. Boko qui ne cache pas ses ambitions pour la présidentielle d’avril 2020 au Togo, réussira-t-il à joindre Lomé ce jeudi à bord d’un vol régulier d’air France afin de résider dans le pays les douze mois précédant ce scrutin conformément à la Constitution ?

La question reste posée.

Raphaël A.

Source : www.icilome.com