D’un coût total avoisinant les 300 milliards FCFA, le Bénin et le Togo ont décidé de co-financer l’aménagement du barrage d’Adjarala d’une capacité de 147 MW. Lomé a désisté entre-temps avant de revenir à de meilleur sentiment.
C’était devant les députés, à l’occasion du vote du budget exercice 2017, à l’Assemblée nationale le 27 décembre dernier que le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya avait déclaré que la dette du Togo a dépassé le plafond exigé par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui est fixé à 70% du PIB. Alors que celle du Togo est passée de 48,6% en 2011 à 75,4% en 2015.
En clair, avait-on compris, Lomé ne sera plus en mesure d’honorer son engagement aux côtés de Cotonou dans l’aménagement du barrage d’Adjarala, en contractant de nouvelles dettes.
Quelques semaines après, le gouvernement togolais fait volte-face. En effet, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à poursuivre le projet ensemble avec le soutien de la Chine. Ils ont implanté leurs couleurs nationales sur le site.
« Je viens confirmer aujourd’hui (lundi dernier, NDLR) que le Togo est avec le Bénin pour la construction de ce barrage », a réaffirmé Dana Nadjindo Djato, préfet du Moyen-Mono.
Du côté béninois, Christophe Mègbédji, préfet du département du Couffo, a certifié « que le Togo et le Bénin sont ensemble pour la construction de ce grand barrage qui sera un grand barrage qui va donner de la lumière à nos deux pays ».
Sinohydro Corporation Limited, une entreprise chinoise, est chargée d’exécuter les travaux.
A.H
icilome.com