Il était 8 heures lorsque les portes de la prison civile de Lomé se sont ouvertes au président du Regroupement des jeunes africains pour la démocratie et le développement (REJADD), Assiba Biova Johnson. Il venait ainsi de respirer le vent de la liberté qui passait devant ce lieu de détention.
Assiba Johnson est désormais libre, après avoir passé douze (12) mois en détention pour propagation de fausses nouvelles, outrage aux autorités et appel au génocide. Ce procès avait été qualifié de politique par ses avocats qui s’étaient indignés du comportement des juges qui seraient téléguidés par une main dans l’ombre.
A sa sortie, ce défenseur des droits de l’homme a remercié tous ceux qui ont lutté à ses côtés depuis son arrestation (qui ressemble plutôt un kidnapping) jusqu’à sa libération aujourd’hui.
Il faut peut-être encore le rappeler, c’est suite à la publication d’un rapport par REJADD en collaboration avec RAIDHS sur la répression des manifestations de l’opposition, notamment la Coalition des 14 partis, entre août 2017 et janvier 2018, que Assiba Johnson a été arrêté. Selon le document, il y avait eu 100 morts dans ces répressions.
Assi Johnson a retrouvé sa famille ce matin en homme libre. Saisissant l’occasion, le Mouvement « En Aucun Cas » se réjouit de cette libération et demande en même temps celle de son porte-parole, Folly Satchivi.
I.K
Source : www.icilome.com