Arrestation d’une commerçante véreuse : La LCT exige l’application rigoureuse de la loi envers la dame

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L’arrestation de la commerçante spécialisée dans la vente des produits périmés et impropres à la consommation, par les services de la DCPJ, continuent de faire des vagues. La Ligue des consommateurs du Togo (LCT), à travers un communiqué, demande que la loi soit appliquée dans sa rigueur contre cette dame. Lecture !

Communiqué de presse

De la Ligue des Consommateurs du Togo relatif à l’arrestation d’une commerçante spécialisée dans la production de produits frelatés et périmés.

« Vouloir consommer qualité, c’est vouloir mieux vivre »

Dans la nuit du 27 mars 2017, la Ligue des consommateurs du Togo (LCT) a été informée par l’une de ses sources d’une arrestation par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) d’une commerçante au grand marché de Lomé accusée de mettre sur les marchés des produits frelatés, périmés recyclés et impropres à la consommation. Cette affaire a fait l’objet d’un article publié par Afreepress le 28/03/2017.

Une source judiciaire a confirmé les faits à la LCT et à ses avocats. Il s’agit de Madame Ayi Ayoko Josée, commerçante de son état qui dispose de plusieurs entrepôts à Lomé où elle fait modifier grâce à un matériel et des produits appropriés, les dates de fabrication et de péremption sur les supports de conditionnement de produits de consommation, comme des spaghettis, des tomates, des huiles alimentaires, des liqueurs, du riz, du lait, des boissons énergisantes, des liqueurs, etc. Son entrepôt est approvisionné en produits périmés destinés à la destruction, par un réseau de personnes véreuses et de supers marchés.

Cette pratique dangereuse, voire macabre est rigoureusement prohibée par la loi N°99 du 28 décembre 1999 portant organisation de la concurrence au Togo, notamment en ses articles 26, 60 ; 61 et suivants, d’une part, et la loi portant nouveau code pénal, qui prévoit des sanctions appropriées.

La LCT se félicite de cette arrestation et congratule la DCPJ pour cet exploit, car ce trafic est une grave atteinte à la santé publique et crée une psychose au sein de la population. Elle encourage le Parquet général à mettre le dossier sur la voie tracée par le législateur afin que Madame Ayi Ayoko Josée et son réseau morbide répondent de leurs actes.

La LCT recommande au ministre en charge du commerce de prendre appui sur la loi, notamment l’article 925 de la loi portant nouveau code pénal, pour mettre hors d’état de nuire tous délinquants criminels qui nous empoisonnent. Par ailleurs, il doit plus se préoccuper du traitement réservé aux produits de consommation périmés.

La LCT rassure les consommateurs qu’elle suivra cette affaire avec ses avocats jusqu’à ce que le droit soit dit. Elle exhorte les consommateurs à rester vigilants pour s’opposer à toute décision arbitraire ou de libération de l’intéressée sans qu’elle ne subisse les effets de la rigueur des lois susvisées.

Fait à Lomé, le 29 mars 2017
Le Président de la LCT
Emmanuel SOGADJI

www.icilome.com