L’armée togolaise n’est pas assez entrée dans l’histoire ! Cette formulation de forme est empruntée d’un discours de l’ancien président français Nicolas Sarkozy qui plutôt disait que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ». Ainsi, s’agissant du Togo, ce serait bien d’ajouter à l’idée l’adverbe positivement pour être au complet. L’armée togolaise n’est pas assez positivement entrée dans l’histoire. Car, les tragiques évènements qui tracent la vie politique de la nation togolaise ont toujours laissé au fil des années, des étiquettes malheureuses sur ce corps de métier, notamment les FAT, forces armées togolaises. Puis, les années passent sans qu’il ne soit possible de changer le cours de l’histoire et des conceptions. Or, ce n’est pas pour autant des occasions qui manquent.
Trêve de spéculations ! Il ne s’agit en aucun cas, dans l’idée, d’appeler les FAT à faire un coup d’état pour entrer dans l’histoire, non ! Ceux qui tiennent des discours contraires ont peut-être une raison qui ici, n’est pas la nôtre. Puisqu’en vérité, il s’agit d’inviter un corps de métier à marquer positivement l’histoire, impacter son pays, œuvrer à sortir de l’esprit des populations togolaises toutes ces pages noires qui font malheureusement son histoire.
Le 13 janvier 1963, c’est à travers un coup d’état que les forces armées togolaises se sont illustrées et immiscées sur la scène nationale et internationale, renvoyant l’image d’un Togo, premier pays a assassiné son premier président démocratiquement élu. Puis, l’enfer se perpétue. Le 13 janvier 1967, bis repetita, prise de pouvoir par l’armée avec –
Source : icilome.com