« Il est inadmissible que l’armée soit encore déployée au Togo pour réprimer les manifestations ». C’est la déclaration faite par Amnesty International au lendemain de la mort du jeune chauffeur Alabi Nadjinoudine tué par balle lors de la manifestation contre la hausse des prix des produits pétroliers. L’organisation internationale exige l’ouverture d’une enquête pour mettre la main sur l’auteur de ce forfait.
Selon François Patuel, Chercheur d’Amnesty International en Afrique de l’ouest francophone, son organisation a du mal à croire qu’au Togo on se permet encore de tirer à balle réelle sur les manifestants.
M. Patuel qui ne sait quelle qualification attribuée à cet acte que d’aucuns jugent de barbare, somme le gouvernement à ouvrir helico presto une enquête afin de situer les responsabilités.
« Les autorités doivent immédiatement diligenter une enquête indépendante et impartiale pour identifier les auteurs présumés de la mort par balle de cet homme, et les présenter devant un tribunal ordinaire afin qu’ils soient jugés au cours d’un procès équitable « , a-t-il exigé.
Le défenseur des droits de l’homme saisit l’occasion pour interdire au gouvernement togolais l’intervention des militaires dans les manifestations.
Par ailleurs, cette manifestation qui a également fait plusieurs blessés a fait réagir dans la journée de mercredi le ministre de la sécurité et de la protection civile.
Reçu au téléphone par Victoire FM, le Colonel Yark Damehane a exprimé sa compassion à la famille éplorée et souhaité une prompte guérison aux blessés. Le ministre Yark a également annoncé l’ouverture d’une enquête.
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