Les discussions engagées ce mardi à l’hôtel 2 février à Lomé par Albert Kan-Dapaah, le ministre ghanéen de la sécurité avec les protagonistes de la crise togolaise ont porté essentiellement sur les contours du dialogue annoncé il y a quelques jours par le gouvernement togolais.
« Nous avons fait des propositions, la délégation ghanéenne va les présenter au pouvoir en place et on verra la suite ». C’est cette courte phrase que le chef de file de l’opposition togolaise, Jean-Pierre Fabre, a prononcée à sa sortie de discussion.
Il était accompagné de certains des leaders de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition comme Brigitte Adjamagbo Johnson, Me Dodji Apévon et Tchatikpi Ouro-Djikpa.
En conférence de presse ce mardi, l’un des responsables de la coalition avait fait savoir aux journalistes de souffrir que certaines informations ne soient pas mises sur la place publique, histoire, selon lui, de donner plus de chances aux quelques discussions et contacts d’aboutir à une solution glorieuse pour cette crise qui a commencé depuis le 19 août dernier.
A en croire l’émissaire ghanéen, la situation sociopolitique qui prévaut au Togo inquiète toute la sous-région ouest africaine et il est temps qu’un dialogue puisse s’instaurer afin d’aboutir à des solutions adéquates.
« Le mandat a été donné au président ghanéen par ses pairs de la sous-région et il a, depuis quelques jours, pris langue avec l’opposition et le pouvoir en place au Togo ici et au Ghana. Nous croyons fort que le temps est maintenant propice pour démarrer le dialogue entre les deux parties », a-t-il lancé.
« Nous sommes convaincus que nous trouverons un consensus sur le quand, comment et le lieu de ce dialogue », a-t-il ajouté.
Depuis 15 heures, l’émissaire ghanéen a commencé à discuter avec la délégation du pouvoir en place.
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