Le gouvernement togolais et le Fonds Khalifa pour le Développement de l’Entreprise, basé aux Émirats Arabes Unis ont procédé mardi 16 juillet 2019, à la signature d’un accord de financement destiné à soutenir les micros, petites et moyennes entreprises togolaises dans le secteur de l’agriculture. À travers cet accord, indiquent les deux parties, le Fonds Khalifa met à la disposition de l’État togolais une enveloppe financière de dix (10) milliards de FCFA.
Les documents ont été paraphés côté togolais par le ministre de l’Agriculture, de la production animale et halieutique, Noël Koutéra Bataka et côté émirati, par le Président du Fonds Khalifa, Hussain Jasim Al Nowais. La cérémonie a eu lieu en présence du Chef de l’État Faure Gnassingbé.
La formalisation de cet accord fait suite aux engagements pris par les autorités des Émirats Arabes Unis à l’égard du Togo lors d’une visite de travail effectuée par le Chef de l’État à Abu-Dhabi en mars dernier.
« Le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risque (MIFA) qui facilite la structuration des petits producteurs et leur accès aux financements, vient par cet accord bénéficier de 15 millions de dollars du Khalifa Fonds. Ce fonds vient créer une ligne de financement pour le MIFA qui va permettre de financer des très petites et moyennes entreprises pour les amener à créer des emplois et améliorer les revenus des populations. Les femmes vont être bénéficiaires à plus de 40 % de cette ligne de financement », a expliqué le ministre de l’Agriculture Noël Koutéra Bataka.
A travers cet accord, a expliqué Hussain Jasim Al Nowais, président du Fonds Khalifa pour le Développement de l’Entreprise, de créer « environ 13 000 emplois » à travers le financement de 3 500 projets du secteur agricole surtout les projets innovants. « Le projet va couvrir tout le pays et mettra l’accent particulier sur les milieux ruraux », a-t-il indiqué.
Il faut rappeler qu’un autre accord a été également signé entre les responsables du Fonds Khalifa et le ministère togolais des Mines et de l’Énergie. Ce dernier vise à soutenir le secteur énergétique togolais notamment, la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 30 MW à Blitta.
Raphaël A.
Source : www.icilome.com