S’il apparaît, compte tenu de la mobilisation suscitée par sa candidature, comme le favori de l’opposition avec Jean Pierre Fabre, Agbéyomé Kodjo est aussi celui qui travaille le plus à la transparence du processus électoral enclenché. Il met en place une plateforme à cet effet et un système de centralisation des résultats dans deux pays voisins. Mais cela ne suffit pas, prévient-il, face « à un régime qui a fait de la fraude un dogme électoral ». L’ancien Premier ministre appelle les autres candidats de l’opposition à se mobiliser avec lui pour affronter Faure Gnassingbé sur la question de la transparence. « On ne lâchera rien » insiste l’ex président du parlement togolais lors d’une interview accordée à Afrika Stratégies France et Tribune d’Afrique, deux publications de Afrika Stratégies Group (Asg). Lecture !
A quoi sert-il d’aller à une élection où Faure Gnassingbé dispose de 15 membres sur 17 à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de l’intégralité des membres de la cour constitutionnelle ?
Agbeyome Kodjo: À l’évidence, des manœuvres tendancieuses sont entreprises afin de [nous] pousser sur l’improbable voie du boycott. Pour autant, nous ne sommes pas dupes et ne tomberons pas dans le piège politique qui semble être tendu. Soyez assuré de ce que toutes les forces politiques issues de l’opposition togolaise sont déterminées et mobilisées pour l’avènement de l’alternance au Togo en 2020. S’agissant de la CENI, il va sans dire que son réaménagement systémique ainsi que celui de ses démembrements en vue d’une représentation équilibrée en son sein, de l’ensemble des acteurs du –
Source : icilome.com