Affaire du jeune décédé à Avédji: le CACIT contrattaque !

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Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) déplore la récurrence des cas de violences exercées par la Force spéciale anti-pandémie Covid-19.


Le Collectif estime que malgré la sortie du ministre de la sécurité et de la protection civile, reconnaissant les bavures pendant le couvre-feu des exactions continuent d’être commises sur les populations. Il dénonce une violation des droits humains et demande au parquet de briser le silence.

D’entrée de jeu, le Cacit révèle qu’il a déployé sur tout le territoire national un dispositif de monitoring pour alerter sur les violations des droits humains essentiellement en lieu avec le couvre-feu.

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Le bilan ces derniers-jours de l’équipe de monitoring fait état de la recrudescence des cas de torture et de violation sur les citoyens.

« Parmi les cas  censés, avec son dispositif de monitoring déployé sur le territoire national, le Cacit  voudrait mettre l’accent sur ceux concernant deux (2) femmes qui ont subi des traitements cruels, inhumains ou dégradants, et dont l’une est dans une zone non couverte par le couvre-feu » a dévoilé l’association dans un communiqué.

Dans le même temps, le communiqué évoque  le décès « regrettable » au CHU Sylvanus Olympio de Lomé d’un jeune homme dans le cadre du couvre-feu, dans des conditions qui, selon le Cacit  méritent d’être élucidées.

Face à la situation, le Cacit invite le parquet à briser le silence. Il rappelle qu’aux termes des dispositions de l’article 113 alinéa 3 de la constitution Togolaise « Le pouvoir judiciaire est garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens. »

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Pour ce faire, il exhorte le procureur de la république à ouvrir et à diligenter sans délai une enquête indépendante et impartiale sur ces faits afin d’éviter toute caution à l’impunité. Il souhaite qu’une autopsie soit faite sur le corps du jeune homme décédé pour situer l’opinion.

Le Cacit en appelle au comité de coordination nationale de la gestion de riposte et à son premier responsable, le Président de la république à se saisir du dossier de violation des droits de l’Homme pendant le couvre-feu.

Enfin cette organisation de défense des droits humains en appelle à la responsabilité citoyenne des forces de l’ordre et de sécurité et rappelle le principe de la responsabilité individuelle en matière pénale.

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« Le collectif voudrait espérer une plus forte implication du ministère des droits de l’Homme et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) pour s’assurer de la prévention des actes de violation des droits de l’Homme dans le pays dans cette période d’état d’urgence sanitaire » précise le communiqué signé par Me Claude Amegan.

Source : Togoweb.net