Le député présumé «escroc» tel que cité dans les colonnes du bihebdomadaire L’Alternative dans sa parution de la semaine dernière est revenu véhément a la charge et dénonce «une affaire politiquement montée de tout côté».
Accusé avec certaines preuves à l’appui d’avoir extorqué plus de 80 millions de francs CFA a deux commerçantes en promesse d’un lourd tonnage de produits tropicaux qu’il n’aura finalement pas réussi à fournir, l’ancien ministre de la communication qui, se souviennent les média, avait à l’époque grignoté le fonds de l’Etat à la presse, s’estime victime d’un montage politique visant à ternir son image.
Et de poursuivre : «C’est une affaire politiquement montée de tout côté. Je soupçonne les deux camps. Je voudrais être direct. Je soupçonne le parti au pouvoir, le régime RPT-UNIR. Je soupçonne également les acolytes de Jean-Pierre Fabre. Ils me connaissent. (…) Lorsqu’on redoute un adversaire politique, on monte des dossiers pour salir son image. Et c’est facile comme ça. C’est un jeu politique. Mais ceux qui m’accusent sont des forces obscures, incapables de combattre Oré sur le plan d’idées, sur le plan de visions pour l’intérêt général de notre pays. Ceux qui se livrent à ses bassesses morales n’ont pas droit d’être cités comme des acteurs politiques. Et pourtant, ils prennent des ressources pour distribuer à des journalistes corrompus, éhontés, pour écrire des bêtises sur un honnête citoyen que Djimon Oré. Je défie quiconque qui peut m’affronter…»
C’est en ces termes que l’ancien bras droit de Gilchrist Olympio devenu président fondateur du FPD survole les accusations sérieuses contre sa personne à l’affût des preuves (des décharges à chaque encaissement des fonds signées par lui-même).
Fort de son immunité parlementaire, Djimon Oré continue de narguer ses victimes alors que l’affaire est actuellement sur la table du doyen des juges d’instruction.
A. Lemou
Source : www.icilome.com